Face au mutisme affiché des autorités de la wilaya, ces sinistrés se retrouvent dans une impasse, malgré tous les appels lancés, ne sachant à quel saint se vouer. Ces sinistrés, qui se trouvent en danger , attendent toujours que les pouvoirs publics leur octroient les logements sociaux promis, puisqu'ils se sont acquittés des droits de location comme convenu. Des familles si nistrées de la rue Abdellaoui Abed, vivant à proximité de l'Oued Ain Sefra se sont présentées à nous, pour nous faire part de leur calvaire, qui dure depuis des années. Situation précaire, menace d'effondrement de leurs habitations insalubrité, conditions d'hygiènes très remarquée sans compter tous les risques qu'ils encourent, en cette saison hivernale. Face au mutisme affiché des autorités de la wilaya, ces sinistrés se retrouvent dans une impasse, malgré tous les appels lancés, ne sachant à quel saint se vouer. Ces sinistrés, selon eux attendent toujours que les pouvoirs publics leur octroient les logements sociaux promis, puisqu'ils se sont acquittés des droits de location comme convenu. Aujourd'hui ils s'interrogent, pourquoi toute cette lenteur de la part de l'administration et des pouvoirs publics, alors qu'elles se trouvent en danger Ces derniers poussés par le désespoir se sont rapprochés de notre journal, ils n'ont pas trouvé mieux que de nous remettre une lettre ouverte au président de la république à publier, par nos soins. A ce stade de l'exaspération, ces familles sinistrées, se sont demandées, quoi faire, l'un d'eux nous dira:» Faut-il écrire au président de la république, pour la moindre des choses, à savoir lui demander d'intervenir, pour un logement décent, ou vivre avec nos enfants, alors qu'il a d'autres préoccupations, ne trouvez vous pas que c'est excessif de notre part». Et d'ajouter en ce sens: « Mais que se passe-t-il dans cette ville et ou sont passés les responsables concernés, pour nous sortir de cet enfer?» «Pourquoi tout ce silence, et ce mépris, on dirait que l'on pèse sur leurs épaules, personne ne mérite de vivre une situation, telle que la notre et nous ne la souhaitons à personne, ajoutera ce père de famille au bord de la crise». Il est vrai que si l'on doit faire à chaque fois appel au président de la république, à quoi bon alors servent toute cette panoplie de responsables et d'élus, qui coûtent la tête des yeux au contribuable. Beaucoup de questions, attendent des réponses, mais tout les concernés se murent dans le silence, et chaque personne interrogé, nous répète la même chose, ce qui illustre à merveille la descente leur comportement vis-à-vis de ces sinistrés et de toute la communauté dont la plus vulnérable. Le citoyen de cette ville, est tout à fait conscient des difficultés, à trouver comme qui dirait une oreille attentive, alors que les discours répétés et consignes données par le président de la république, sont on ne peut plus clair, quant à l'amélioration du cadre de vie du citoyen algérien ou qu'il se trouve. Dans ce contexte même les deux plans quinquennaux, insistent sur le caractère qualitatif du cadre de vie du citoyen, mais il semblerait que pour les autorités de la ville de Mostaganem, les recommandations faites par le premier magistrat du pays ne sont pas pris en compte et n'ont aucune valeur à leurs yeux. Il est clair, qu'ils ont décidés de faire la pluie et le beau temps, dans cette ville devenue leur propriété exclusive et ne cessent de l'enfoncer avec ses citoyens dans un abime sans fin ce qui présage d'un avenir très sombre, pour sa population Broyés par la bureaucratie, le laxisme et les passes droits, les sinistrés payent les conséquences de la gestion catastrophique des responsables et en attendant que le miracle se produises ces familles sont en plein désarroi, attendant un geste de la part de nos élus, ou de la ni la daïra, qui n'arrive pas, alors que des centaines de logements sont fermés d'autres déjà distribués sous la table . La liste des reproches, faite aux responsables de la ville, ne cesse de faire du bruit et s'allonge, de jour en jour. L'insolence affichée pousse à l'écœurement, la confiance s'amenuise, diminuant du respect de l'administré pour son administrateur. « Depuis le temps que nous nous débattons et attendons, nous avons espéré être considérés comme des personnes à part entière dans cette communauté ,mais il semble que n'existons pas, alors que nous sommes en danger avec nos familles et nos enfants, nous nous demandons jusqu'à quand», et d'ajouter, «malgré les démarches et les appels, personne n'a daigné venir à notre secours, c'est la raison pour laquelle nous espérons, que c'est par le biais de votre journal, que notre détresse sera connue de tous et peut être que cet appel au secours parviendra, à qui de droit, pour mettre fin à notre calvaire» dira l'un des sinistrés .»Nous sommes plus de cinquante personnes, soit douze familles, à vivre dans ces taudis qui datent de l'ère coloniale, hommes, femmes, enfants et des bébés en bas âges qui sont tout le temps malades», comme nous l'expliquera un autre père de familles au bord des larmes. «Nous vivons comme vous le voyez sous la menace constante du danger, qui peut survenir à tout moment de la nuit comme de jour et nous avons peur de l'effondrement total de nos habitations, ainsi que du risque d'affaissement du sol qui surplomb l'Oued Ain sefra et d'ajouter, nous sommes aussi envahi par les moustiques et animaux venimeux, sans parler des odeurs nauséabondes que dégage l'Oued, qui draine toute sorte de détritus, c'est comme si nous habitions à proximité d'une décharge public». «A signaler nous dira encore l'un d'eux: Hormis la visite des membres des services d'urbanisme, qui ont établi un rapport, à l'issue de leur visite et qui souligne le danger d'où l'urgence d'une évacuation. Le rapport a été transmis, aux responsables concernés, à savoir la wilaya, la daïra et l'APC afin qu'ils puissent prendre les mesures nécessaires à leurs niveau mais en vain». «Il n'en demeure pas moins que nous faisons aussi parti des demandeurs de logements sociaux mais rien à ce jour». En effet la situation constatée, est d'une gravité telle, qu'il est inconcevable que les autorités, n'aient pas pris de décision, à voir ces familles qui se débattent avec courage, espérant que leur appel soit entendu, par le président de la république disent-ils Parce qu'il est leur seul salut et qu'ils n'ont rien à attendre des autorités de cette wilaya, du fait de l'expérience. Toute conclusion faite de ce qui précède, l'analyse d'une telle situation, parmi plusieurs à ce niveau de la démission, des responsables et autorités concernés par les nombreux problèmes recensés, que se soit en matière de logements ou autres secteurs, en somme l'on peut se dire à tous les volets de la gestion de la ville qui se meurt, à petit feu, d'où sa destruction et celui de sa population. Comble de la situation qui prévaut par le climat malsain qui règne, voire une aberration qui se dévoile au grand jour. Des élus non moins concernés par cette population qui les a plébiscités et cru en eux, d'où la déception de cette dernière, qui se trouve dans une situation des plus médiocre depuis l'avènement de l'indépendance du pays et qui ne s'est jamais vue, dans cette cité. La loi du talion prime, d'où le favoritisme flagrant adoubé du climat suspicieux et dégradant qui sévit, pour paraître sous leurs vrais visages. Des élus uniquement qui ne sont là que pour les affaires et servir leurs propres intérêts voila à quoi ils servent.