Chaque fois que la pluie se fait abondante, les riverains du oued Bellouta, dans la commune de Souidania, voient leurs maisons inondées. Les promesses faites par l'APC d'aménager le site n'ont pas encore été concrétisées. les autorités locales bougent avant qu'il ne soit trop tard». un cri que lance une dizaine de familles habitant à quelques mètres de l'oued dans la commune de Souidania. En effet, ceux-ci déplorent l'état de leurs habitations sinistrées suite au débordement de oued Ballouta. Leurs bâtisses précaires ont été partiellement effondrées suite aux fortes pluies abattues sur l'ensemble du territoire national, plus particulièrement dans la capitale. Ceux-ci réclament une solution dans les plus brefs délais afin d'éviter l'irréparable sachant que la pluie se fait de plus en plus abondante alors que la saison hivernale n'a pas encore commencé. Ces dizaines de familles habitant sur les deux rives de l'oued sont guettées par un danger qui menace leur vie. Une panique qui règne sur les lieux lors des précipitations. D'ailleurs, c'est ce qui est arrivé à l'occasion des dernières pluies. Provoquant la montée des eaux de l'oued à environ deux mètres, celles-ci ont poussé les occupants des lieux à passer leur nuit hors de leurs demeures. Un habitant du quartier qui y réside depuis plus de 20 ans nous a déclaré : «On a quitté nos maisons qui ont été inondées par les eaux de l'oued». Les eaux de crue, témoignent les riverains, ont transformé les maisons en des lieux inhabitables. Ceux-ci ajoutent que pas plus de trois heures suffisent pour qu'ils deviennent des familles sinistrées, incapables de reprendre possession de leurs logis dans l'immédiat à cause des inondations. Et c'est presque toujours le même scénario qui se répète à chaque période de pluie, affirment-ils encore, avec un air de désolation. Et que de l'indifférence, s'indignent-ils, suite aux diverses sollicitations auprès des responsables locaux qui assistent en spectateurs à une telle situation. «Nous avons interpellé à maintes reprises les autorités locales, malheureusement, rien n'a été fait», clame un habitant, la quarantaine, et qui n'a pas pu cacher sa colère face au mépris qu'affichent les responsables à leur égard. Des gravats et de la boue marquant les lieux où certains habitants sont en train de nettoyer leurs demeures sinistrées alors que d'autres essayent de faire de petites réfections. Cette situation nécessite l'intervention des services de l'APC de Souidania, dira Mohamed Aouaz, président de la commission du quartier en question en dénonçant le mutisme des autorités locales face à cet état de fait. Et d'ajouter que ceux-ci leur ont promis des travaux de réhabilitation du site. Mais quand ? Jusqu'à ce que la catastrophe se produise, conclut-il, avec un air d'indignation.