La résidence universitaire « Bellouri Said » d'Essenia, réservée aux filles a été ébranlée dernièrement par un drame tragique survenu, au niveau de cette même cité, à la suite de la découverte d'un nouveau né sans vie, jeté dans des ordures. Le corps du nourrisson qui été découvert enveloppé dans une étoffe et introduit à l'intérieur d'un sachet en plastique, a été aperçu par les éboueurs de la commune, lors de l'enlèvement des ordures ménagères. Ce sont les bras du nourrisson qui sont apparus au moment où l'un des éboueurs jetait par-dessus la benne à ordures un gros sac en plastique. Cette découverte macabre, a laissé les éboueurs sans voix pendant un instant, puis l'un d'eux décida d'alerter les responsables de la résidence universitaire. Avertis, à leur tour, ces derniers avisèrent immédiatement les services de sécurité et ceux de la protection civile. L'information a aussitôt fait le tour de la résidence universitaire, telle une trainée de poudre. Une enquête est ouverte à l'effet de déterminer les circonstances réelles ayant concouru à ce drame. Pour l'instant et selon les dernières informations, la mère n'a pas encore été identifiée. Au niveau du service de la médecine légale de l'hôpital d'Oran, les spécialistes, ont indiqué que le nouveau-né est de sexe féminin, qu'il a été étranglé immédiatement après sa naissance. Ce sont des indices probants qui pourraient éventuellement conduire les enquêteurs vers l'identification de l'auteur du crime. La possibilité d'effectuer des tests ADN est retenue dans le cadre de cette enquête. Rappelons par ailleurs, que les résidences universitaires à travers le pays deviennent de plus en plus le théâtre de ces drames, qui prend des proportions alarmantes.