A peine distribués à leurs propriétaires, des travaux de construction et des changements radicaux touchant les fondations et endommageant les façades ont été opérées par ces derniers à travers leurs nouveaux logements sociaux, un phénomène qui s'est répandu à travers la plupart des communes de Mostaganem. Certains bénéficiaires procèdent à l'extension de leurs appartements en violation de la loi et les normes applicables, notamment par la démolition de quelques-uns des murs des chambres ou de faire des ajustements à travers les balcons, ce qui constitue une menace pour les fondations des bâtiments et provoque le harcèlement des voisins et ainsi déformer la vue esthétique des bâtiments. Une image visible et flagrante à travers de nombreux quartiers résidentiels à Mostaganem et quelques communes telles que Mazagran, où l'accumulation d'innombrables sacs portant les détritus de matériaux de construction est palpable devant l'entrée des bâtiments qui se transforment en chantiers ouverts. En conséquence, l'OPGI a reçu plusieurs plaintes à cet égard de la part de certains nouveaux résidents ayant bénéficié de nouveaux logements qui ont en marre de l'harcèlement causé par leurs voisins en apportant des modifications à leur appartement. L'opération de surveillance et de suivi des logements sociaux distribués depuis le début de l'année en cours a abouti au lancement de plusieurs avertissements aux bénéficiaires après qu'il est apparu qu'ils avaient fait quelques modifications qui ne sont pas conformes aux normes des constructions urbaines. La plupart des avertissements concerne les opérations de changement qui ont touché les balcons suite à la fermeture des fenêtres avec de l'aluminium sans compter les chambres et les cuisines. En outre, l'OPGI à travers les visites sur le terrain de ses agents tente de dissuader les contrevenants qui se lancent immédiatement dans des travaux de modification après avoir reçu les clés de leurs nouveaux appartements. Ces modifications anarchiques opérées par les propriétaires ayant bénéficié récemment de nouveaux logements sociaux, entamées en particulier sur les balcons ont complètement dénaturé les façades des bâtiments à Mostaganem. Selon la loi, les nouvelles dispositions imposent des pénalités financières aux résidents qui ont apporté des modifications aux façades, car les façades des bâtiments sont des biens communs que le citoyen n'a pas la liberté de modifier.