La construction des logements sociaux ne semble être soumise à aucune norme urbanistique, de par la dégradation de l'état de ces derniers, qui ne cesse d'être pointée du doigt par les bénéficiaires qui ont peur de loger au sein de ces clapiers menaçant de s'effondre et de les emporter à jamais sous les décombres. Des logements sociaux livrés au début de l'année 2OII présentent déjà de larges fissures murales et viennent de perdre de larges couches de crépissage et la question se pose d'elle-même : où étaient les agents du contrôle technique de la construction, sensés veiller au respect des normes légales de toute construction, destinée à recevoir des personnes ,pas des animaux qui sont également protégés ailleurs…. ! Finalement, la vie de centaines de citoyens ne doit couter pas si chère aux yeux de certains entrepreneurs qui bâclent de bout en bout les logements sociaux qu'ils réalisent sans le moindre respect des normes urbanistiques, ils trichent sur la qualité des matériaux de construction et sur le dosage du béton, rien ne parait les intéresser que le gain de gros profits sur les marchés obtenus pour la réalisation de logements. Ces « entrepreneurs » qui n'ont que le nom, offrent souvent le marché obtenu à des artisans qui font le gros des travaux selon la formule la plus usitée, consistant en un travail à la tache finissant la réalisation d'immeuble d'habitations sans la moindre notion d'esthétique architecturale et des travaux de maçonnerie très mal accomplis. Des clapiers menaçant de s'effondre … ! Aujourd'hui, beaucoup de citoyens résidant au sein de ces nouveaux centres urbains, se plaignent d'abord de l'isolement du lieu, injecté en plein nature, si éloigné de l'agglomération urbaine. Ils déplorent également l'absence de tout aménagement urbain, le manque d'établissements commerciaux qui les obligent à s'approvisionner ailleurs, en faisant souvent des centaines de mètres de marche, le peu de moyens de transport public desservant la cité et surtout l'absence de l'éclairage public qui les oblige également à recourir à des torches pour circuler le soir. En plus de tous ces problèmes d'une pénible existence au sein de ces cités, les logements trop exigus ressemblant à des clapiers menacent de s'effondre un de ces jours, de par les malfaçons qu'ils présentent. Des murs lézardés de bout en bout…. ! Des logements distribués au cours du mois du Ramadhan de l'année 2011 à la commune de Fornaka, viennent d'atteindre le délai de « péremption », certains logements viennent de se fissurer de pièce en pièce. Quelques murs présentent déjà de larges fissures, des balcons risquent de s'écrouler également, des parois murales se sont détachées, des fentes assez inquiétantes sont apparues et laissent voir un vide entre les habitations. D'autres anomalies sont constatées de jour en jour et nécessitent la présence d'experts en construction pour les énumérer et tenter d'y remédier tant qu'il est encore temps. Les citoyens de cette cité ne cessent d'alerter les autorités concernées sur les dangers qui les guettent en permanence. Une résidante, déjà victime de tant de négligences… ! Une jeune femme, répondant aux initiales de K.Z, âgée d'une quarantaine d'années, résidante au sein d'une cité urbaine sise au chef-lieu de la commune de Fornaka, vient d'être victime de telles négligences, elle a reçu un gros « caillou » de ciment s'étant détaché du mur, sur son épaule. L'ayant percuté de plein fouet, la malheureuse dame qui se rendait chez une voisine, a fini par être transportée aux urgences pour être consultée et recevoir des soins appropriés. Souffrant à ce jour d'un traumatisme à l'épaule l'obligeant à moins d'efforts et lui faisant toujours mal, la victime a peur davantage en regardant le mur de l'une des pièces de son logement qui se fissure de jour en jour et qui risque de se rompre un de ces quatre matins… ! Des bénéficiaires en danger de mort… ! Les bénéficiaires s'inquiètent pour leur progéniture en bas âge, qui s'amuse souvent aux alentours des blocs d'habitations. Ces petits et autres petites enfants ne sachant plus où aller, par manque d'aires, restent et risquent d'être exposés aux chutes de morceaux de ciment qui se détachent de temps à autre de ces façades mal crépies. Ils ont également peur de ces marches d'escaliers dont quelques unes ont carrément cédé, et surtout de la dégradation avancée de l'état général de ces logements récents qui partent déjà en ruine et semblent ne point tenir bon pour les années à venir. Un bénéficiaire, M.L.M, résume ce drôle de situation, à l'arnaque du siècle, et surtout à la suite de cette équipe dépêchée sur les lieux pour quelques retouches externes du bâtiment, dont le mal réside en ses entrailles mal conçues…. !