La visite de M. Rachid Harroubia, ministre de l'enseignement supérieur, a fait dissiper tous les nuages, et a bien éclairci les pistes brouillées par les spéculations les plus hardies. Dans ce sens, il a bien précisé que l'implantation d'une faculté de médecine, serait bien fonctionnelle avec l'édification d'un CHU cependant les conditions ne sont pas réunies et abordant la problématique du diplôme de « nutritionniste »,il a officiellement déclaré que le diplôme en question est reconnu au niveau de tous les concours et examens relevant de la fonction publique, tout en signalant que seul le ministère de l'enseignement supérieur st habilité à revaloriser les diplômes et évaluer les qualifications. M. le ministre de l'enseignement n'a pas caché son incompréhension à l'adresse de M. l'inspecteur de la fonction publique, qui aurait refusé le diplôme de nutritionniste et ne cachant pas son mécontentement, M. le ministre a chargé M .le wali ,Hadj Bousmaha, en vue «d'auditionner « M. l'inspecteur de la fonction publique, tout en rappelant que M. le ministre de l'enseignement supérieur aurait saisi le directeur général de la fonction publique, après le sit-in observé par des centaines d'étudiants en filière « nutrition », à Alger et la réponse de la direction générale de la fonction publique a mis fin à un problème qui a trop perduré. Le diplôme est reconnu et officiellement valable mettant fin au «stress estudiantin» . Par ailleurs, le ministre de l'enseignement supérieur a été très satisfait des infrastructures universitaires, du respect des délais de réalisation et plus particulièrement de la qualité des travaux reflétée comme étant une escale, de méditation et un exemple à suivre. Même l'image de l'université Ibn Khaldoun de Tiaret, a suscité l'intérêt et l'attention de M. le ministre, qui a émis des félicitations à l'adresse de M .le recteur de l'université,M. Hadj Zoubir Nacer -Eddine . Par ailleurs, la revendication d'une faculté de médecine a été conçue par M. le ministre comme étant « une chimère »puisqu'il est nécessaire,voire une exigence, l'implantation d'un CHU et cela n'a été jamais au menu des services concernés, tout en rappelant qui si le CHU était programmé et opérationnel, la faculté de médecine serait une évidence de prolongement et nécessiterait facilement une assiette foncière considérable et à ce point , rappellera M. le ministre à être dévoué au devoir en mettant bien l'accent que l'université « Ibn- Khaldoun » s'est bien taillé un rang honorable avec un saut qualitatif se positionnant comme pôle national de savoir.