L'Ordre des avocats d'Alger a adressé un communiqué à la Banque d'Algérie et aux banques commerciales privées pour « ne plus effectuer de virements des opérations commerciales qui relèvent des intérêts privés. » et empêcher le transfert d'argent à l'étranger. Dans la foulée de leur implication dans le mouvement populaire anti-système l'Ordre des avocats d'Alger élève d'un cran les revendications de leur action de protestation en interpellant le gouverneur de la Banque d'Algérie et les directeurs des banques de "ne plus valider et de régler tous les contrats et toutes les opérations commerciales des intérêts privés » En effet, dans un communiqué de cette corporation, l'Ordre des avocats d'Alger affirme que « certains intérêts privés accélèrent et mettent la pression pour faire passer le paiement de leurs contrats en profitant de la situation actuelle" et ce, avant d'appeler la Banque d'Algérie de veiller à "éviter la dilapidation de l'argent public", avec un "contrôle rigoureux" des opérations financières" et la mise en place "des mesures nécessaires et conservatoires pour faire face à "toutes les tentatives visant à transférer illégalement l'argent public" à l'étranger, et ce, en attendant "la mise en place d'un Etat légitime".