Le Général de Corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire a présidé, hier le, 02 avril 2019, une réunion du Haut commandement de l'armée au siège de l'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire. Cette réunion s'inscrit dans le cadre du suivi des développements relatifs à la proposition formulée par l'Armée Nationale Populaire visant la mise en application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution. Dans un communiqué rendu public à l'issue de cette réunion ,Gaid Salah a souligné avoir suivi, de près, les manifestations pacifiques, lors desquelles le peuple algérien est sorti exprimer des revendications légitimes, comme il a salué le comportement civilisé et le haut niveau de conscience et de maturité dont a fait preuve le peuple algérien tout au long de ces manifestations, exprimant sa parfaite adhésion aux revendications et ambitions légitimes, partant de sa conviction puisée de son attachement à la légitimité constitutionnelle et du fait que le peuple est la seule et unique source du pouvoir. Tout en rappelant les efforts de l'Armée Nationale Populaire pour trouver une solution à la crise depuis le début des manifestations, le Général de Corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, a appelé une encore une fois à l'application immédiate de l'article 102 , couplé aux articles 7 et 8 de la Constitution , estimant qu'il "n y a plus temps à perdre". Par ailleurs, le Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire, rejette le dernier communiqué de la Présidence de la République. « Alors que le peuple algérien attendait avec impatience la satisfaction de ses revendications légitimes, parut en date du 1er avril un communiqué attribué au Président de la République, alors qu'en réalité il émanait d'entités non constitutionnelles et non habilitées, ayant trait à la prise de décisions importantes concernant la phase de transition », a déclaré Gaid Salah, dans un communiqué à l'issue d'une réunion du Haut commandement de l'armée. « Dans ce contexte particulier, nous confirmons que toute décision prise en dehors du cadre constitutionnel est considérée comme nulle et non avenue », a-t-il ajouté.