Suite aux nombreuses créances impayées qui dépassent largement les 120 milliards de centimes si l'on prend en compte uniquement celles de la Sonelgaz, qui sont de l'ordre de 70 milliards de centimes, ainsi que ceux des contrats d'assurance, de la SEOR et des concessionnaires des prestations de service d'hygiène qui attendent leur régularisation depuis de longs mois, le maire d'Oran a jugé utile de «traquer» les mauvais contribuables jusqu'à chez-eux, sans plus compter sur leur bon-vouloir et sur le service public minimum de la trésorerie communale, à guichet unique. Ainsi, 12 régisseurs ont été mandatés pour sillonner leurs secteurs urbains respectifs en faisant le porte à porte avec comme mission de recouvrer les redevances de la municipalité auprès des différents contribuables, mais aussi recenser tous les cas non enregistrés, en situation informelle ou non conforme, ainsi que les cas de sous-déclaration. Ce n'est en fait que le dernier maillon d'un circuit chapeauté par une commission chargée du recouvrement, présidée par un vice-président de l'APC. Théoriquement, le dispositif mis en place est à la hauteur du défi. Mais dans la pratique, il reste beaucoup à faire. On n'en a qu'à prendre le taux de recouvrement global qui ne dépasse guère les 40%, ceci sans parler des centaines, voire des milliers de cas de «contribuables» qui ne payent jamais, en glissant entre les mailles du système bien huilé sous la couverture et avec la complicité active d'employés communaux. C'est un premier du genre depuis l'installation de l'actuel maire d'Oran Boukhatem Noureddine qui étant à son quatrième mandat, a enfin décidé de renflouer les caisses de cette importante municipalité qui est la deuxième ville d'Algérie, qui souffre énormément des rentes, laquelle se trouve endettée jusqu'au bout par les différentes créances des crédits impayés à ce jour pour les motifs purement de mauvaise gestion. Le wali d'Oran avait instruit les responsables de la Sonelgaz à encaisser les factures impayées et de procéder à des coupures de courant dans le cas où des factures ne seront pas régularisées. Chose à laquelle, l'actuel maire d'Oran, Boukhatem Noureddine n'a pas trouvé d'autres issues avec l'actuel wali plus chevronné que son prédécesseur, ni d'autres solutions pour honorer ces engagements en vue d'une régularisation avec les différents partenaires, à l'exemple des différentes créances impayées à ce jour. Suite aux instructions de l'actuel wali d'Oran, M Djelaoui Abdelkader en compagnie du P/APW d'Oran qui lors de la dernière session de l'assemblée populaire de wilaya, sont intervenus pour mettre un terme aux différentes subventions, qu'aurait accordées dans le passé la wilaya d'Oran et qui s'élèvent à plus de 200 milliards de centimes, soit 05 subventions allouées par l'ex-wali d'Oran, Chérifi Mouloud et ce, pour se couvrir envers la hiérarchie de la centrale du gouvernement.