Face au cumul des dettes dont le montant global vient de dépasser les 350 milliards de centimes, l'APC d'Oran vient d'approuver son budget primitif d'une enveloppe de 530 milliards de centimes dont la part du lion reviendra à l'apurement de ses multiples créances. Face au cumul des dettes qui le cerne de partout, le maire d'Oran et ses élus n'ont pas trouvé de mieux pour honorer ces engagements vis à vis des créanciers , que d'opter pour la programmation en toute urgence de cette 5ème session ordinaire pour l'adoption d'un budget primitif de l'ordre de 530 milliards pour l'exercice 2019. Notons à ce sujet, les dettes des créances se sont accumulées au niveau de cette importante municipalité, se chiffrent à plus de 350 milliards, et ont causé des désagréments lamentables notamment, les différentes coupures d'électricité au niveau des structures de base, à l'image de celui de l'immeuble du boulevard Larbi Ben Mehidi qui abrite le cabinet du secrétariat général en compagnie d'autres structures qui ont fait l'objet de coupures d'électricité ainsi qu'aux prestataires de la collecte des déchets ménagers, aux propriétaires des bennes tasseuses, et autres entreprises réalisatrices de projets structurants qui n'ont point perçus leurs dus. Quant à la répartition de ce budget colossal, la part du lion de ce budget soit 330 milliards a été consacrée aux salaires des 8.000 travailleurs de la commune, couvrant la paie des 12 mois de l'année prochaine. Outre les salaires des communaux, près de 20 milliards ont été prélevés du BP pour le règlement des créances contractées auprès de Sonelgaz, SEOR, Naftal et des sociétés d'assurances. Il est à signaler que le BP a connu une légère hausse comparativement avec l'exercice actuel (2018), une nette augmentation des recettes communales avec des perceptions de taxe avoisinant les 60 milliards. Avec une facture de fonctionnement très lourde, la ville d'Oran ne semble point parvenir à équilibrer son budget et optimiser l'équipement et l'investissement. Le budget communal qui oscille autour de 500 milliards ne parait point répondre aux besoins d'une cité métropolitaine. L' équipe de Boukhatem, n'arrive plus à renflouer les caisses par l'apport des différents prestataires et occupants des parkings, panneaux publicitaires et autres structures des boxes au niveau de l'ensemble des marchés, locaux et appartements qui ne versent pas leur cotisation de règlement des charges locatives, ce qui se répercute sur la mauvaise gestion qui ronge cette importante municipalité, la deuxième ville d'Algérie. Un constat amer de l'ensemble des subdivisions qui ont mis à nu cette importante commune d'Oran. Il est des plus urgents pour renouer avec cette mauvaise situation inefficace de la trésorerie communale et de mettre à niveau la Régie, afin d'améliorer les recettes. A ce titre, M. Aoued a annoncé qu'une ‘' commission mixte (Trésor /Administration/ élus) a été mise sur pied pour l'étude du dossier des recouvrements et des recettes communales. A noter en dernier, que pas moins de 36 projets de délibération ont été débattus lors de cette 5ème session.