En toute chose, la patience a ses limites, trop souvent, outragée, se change en fureur et finit par exploser et déplorer à voix criante toutes ces dérives pleinement assumées tous ces débats politiques que tiennent les soi-disant politico-analystes et experts en la matière. Aucune différence entre ces derniers et ces jeunes Facebookers sans maturité, qui lynchent à longueur du jour toute personne qui ne partage pas leurs opinions ou préfère rester loin de leur camp ! Par vengeance, par jalousie ou pour jouer les héros, des noms de moudjahidine, des intellectuels, des politiques et même des ministres et des responsables sont pris à partie, critiqués et dénigrés sur ces comiques plateaux de télévision ou sur l'espace bleu où beaucoup se manifestent sous des pseudonymes. Chacun des deux catégories, jeunes virtuels derrière leurs pages bleues, qui fabriquent le mensonge, lançant les insultes et les calomnies, ou d'autres adultes, soi-disant politiciens, analystes ou syndicalistes, se font une joie sur le plateau de télévision pour mitrailler leurs opposants et s'attaquer aux honnêtes gens sans apporter la preuve de ce qu'ils avancent. Si la différence entre les deux catégories, en est l'âge et le degré d'intellectualité, le commun qui les assemble, est le manque d'éducation, si ce n'est l'ânerie ! Depuis plusieurs mois du Hirak, censé forger les liens entre les Algériens et défendre la démocratie, pour donner naissance à une Algérie nouvelle où les citoyens vivent dans la fraternité, l'égalité et surtout la solidarité, malheureusement, les valeurs de cette révolution sainte ont été détournées de leur sens, plutôt, prises en otage par des délinquants et des politiciens sous l'emprise de la vengeance. Aujourd'hui, alors que le pays respire le vent de la liberté, cette liberté séquestrée par l'ancien système durant des décennies, la ‘'Issaba'' en sursis, résiste encore au vent du 22 février et tente de lutter pour sa survie, en tirant sur tout ce qui bouge ! Sur les plateaux de télévision, sur les murs des réseaux sociaux, ou sur les colonnes des journaux, nul ne se soucie de la diffamation ou du code d'honneur. Lyncher son adversaire, ou celui qui ne partage pas ses idées, un point c'est tout ! Rien ne va plus, et la patience parfois dégénère face à ce triste constat sur les abus de la violence verbale qui nuisent à notre liberté d'expression et déstabilise notre unité.