Des personnalités politiques dont Ahmed Taleb Ibrahimi, Abdelaziz Rahabi, Ahmed Benbitour devraient se réunir pour lancer un appel au calme à la veille de la présidentielle, a révélé hier lundi le site Algérie 1. « Il y a une grande violence dans les discours des acteurs politiques du pouvoir et de l'opposition, ce qui n'est pas de nature à rassurer et c'est la raison pour laquelle, nous avons décidé de lancer un appel au calme à la veille de cette élection car nous avons peur pour notre pays », a déclaré une des personnes qui sera présente à la réunion, précise la source. Rappelons que ces mêmes personnalités avaient appelé à la mise en place d'une série des préalables avant l'organisation d'une élection présidentielle. Les signataires de la déclaration avaient demandé au pouvoir politique de « prendre les mesure d'apaisement suivantes pour réunir les conditions nécessaires au déroulement libre et transparent du prochain scrutin ». Des mesures qui consistent à la « satisfaction des revendications relatives au départ des symboles restant du pouvoir déchu, et démantèlement des réseaux de la corruption sous toutes ses formes, la libération immédiate et sans condition des détenus d'opinion: jeunes et moins jeunes, étudiants et activistes du Harak, Le respect du droit constitutionnel de manifester pacifiquement, levée de toute entrave à l'action politique, et à la liberté d'expression dans tous les média, notamment l'espace audiovisuel public et privé, la levée des entraves aux marches populaires pacifiques et à l'accès à la capitale, la cessation des poursuites et des arrestations illégales d'activistes politiques, l'invitation à un dialogue sérieux et responsable de toutes les parties favorables à ces revendications». Pour eux, « il n'est nullement de la responsabilité du Hirak populaire de fournir des solutions politiques…Sa tâche principale consiste plutôt à modifier l'équilibre des rapports de force sur le terrain, pour permettre aux élites nationales, toutes spécifiés confondues, d'élaborer une vision nouvelle complète d'un nouveau système de gouvernance qui repose sur le respect de la souveraineté du peuple à choisir ses représentants pour conduire les affaires de l'Etat et de la société ». Les signataires avaient affirmé par ailleurs que « par cette vision objective, la majorité du peuple ne rejette pas de façon absolue les élections présidentielles… », ajoutant que « Les uns et les autres ont évalué à sa juste mesure, la réalité du pouvoir qui conserve encore sans partage, l'exclusivité de la gestion de la chose politique».