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Des personnalités lancent une nouvelle initiative politique
Taleb-Ibrahimi, Ali-Yahia, Benbitour et Rahabi Parmi les signataires
Publié dans Liberté le 16 - 10 - 2019

Les signataires, qui proposent une présidentielle qui sera, selon eux, "le couronnement d'un dialogue aboutissant à un consensus", appellent "le pouvoir de fait à procéder avec sagesse et objectivité à une nouvelle lecture de la réalité".
Une nouvelle initiative politique a été lancée hier par une vingtaine de personnalités du monde politique, syndical, associatif et universitaire. Parmi les signataires de la déclaration qui se veut une proposition de sortie de crise, on retrouve, notamment Ahmed Taleb-Ibrahimi, Abdenour Ali-Yahia, Ahmed Benbitour, Ali Benmohamed (ancien ministre de l'Education), Abdelaziz Rahabi, Noureddine Benissad, des syndicalistes et des enseignants universitaires. Les signataires de l'initiative sont convaincus que seule la poursuite du mouvement populaire pourrait garantir un réel changement du système.
Tous apportent un soutien indéfectible au mouvement populaire et appellent à la libération des détenus politiques et à l'ouverture des champs politiques et médiatiques. "La poursuite de la mobilisation populaire et sa détermination à satisfaire ses revendications légitimes pour l'instauration de la souveraineté du peuple sur l'Etat et ses institutions indiquent clairement que le processus enclenché le 22 février ne s'est pas seulement limité à l'empêchement du 5e mandat, mais il s'est étendu au rejet des pratiques ayant conduit le pays à la situation que nous vivons.
Cette détermination exprime aussi l'aspiration à l'ouverture d'une ère nouvelle qui verra la mise en place d'un Etat de droit", ont-ils écrit, considérant qu'il n'est pas de la responsabilité du mouvement de fournir "des solutions politiques toutes prêtes" pour "une transition d'une période qui a trop duré à une ère dont l'avènement s'annonce difficile". Ils estiment, en effet, que la tâche principale du mouvement "consiste à modifier l'équilibre des rapports de force sur le terrain" pour "permettre aux élites nationales, toutes spécificités confondues, d'élaborer une vision nouvelle complète d'un nouveau système de gouvernance".
Dans leur texte, les signataires évoquent "le blocage politique" dans "lequel se retrouve le pays". Pour eux, ce blocage "n'est autre que la conséquence des méthodes d'un pouvoir personnel qui a toujours compté sur la fraude dans toutes les consultations populaires". "Malgré cela, ajoutent-ils, ces méthodes n'ont pas réussi à cacher la défiance du peuple et sa perte de confiance dans la capacité de ses gouvernants à changer la réalité." Comme propositions concrètes, les signataires de l'appel considèrent que le pouvoir "doit prendre les mesures d'apaisement" pour "réunir les conditions nécessaires au déroulement libre et transparent du prochain scrutin".
Ils proposent, en effet, "la satisfaction des revendications relatives au départ des symboles restant du pouvoir déchu, et le démantèlement des réseaux de la corruption sous toutes ses formes, la libération immédiate et sans condition des détenus d'opinion : jeunes et moins jeunes, étudiants et activistes du hirak, le respect du droit constitutionnel de manifester pacifiquement, la levée de toute entrave à l'action politique et à la liberté d'expression dans tous les médias, notamment l'espace audiovisuel public et privé, la levée des entraves aux marches populaires pacifiques et à l'accès à la capitale, la cessation des poursuites et des arrestations illégales d'activistes politiques et l'invitation à un dialogue sérieux et responsable de toutes les parties favorables à ces revendications". Ils invitent, à l'occasion, "les tendances du hirak à plus de retenue et de vigilance afin d'éviter tout slogan attentatoire aux personnes et aux institutions (…)".
À propos de la présidentielle, ils estiment que tenir un scrutin "sans consensus national préalable attisera le mécontentement populaire et aggravera la crise de légitimité du pouvoir", ajoutant que "cette décision pourrait servir de prétexte aux immixtions étrangères (…)". Ils proposent, en conséquence, une présidentielle qui sera "le couronnement d'un dialogue aboutissant à un consensus". "Nous invitons le pouvoir de fait à procéder avec sagesse et objectivité à une nouvelle lecture de la réalité", ont-ils ajouté.

Mohamed Mouloudj


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