Dernier bilan : 32 morts depuis le 1er janvier 2020, suite à des intoxications au monoxyde de carbone (CO), à travers le territoire national, a révélé, lundi à Alger, le colonel Farouk Achour, directeur de l'information et des statistiques à la direction générale de la protection civile. S'exprimant lors d'une journée de sensibilisation destinée aux représentants des médias, le colonel Achour a déploré la tendance haussière des décès liés à l'inhalation du monoxyde de carbone (Co), lesquels sont passés de 100 cas en 2018 à 145 en 2019, alors que le nombre des personnes secourues a été de 1849 en 2018 contre 2324 en 2019 et 336 depuis le début de la nouvelle année à ce jour. Ce triste constat est expliqué « essentiellement par le non-respect des mesures de sécurité obligatoires », a-t-il souligné, citant notamment le manque de ventilation du domicile, la non-conformité à la règlementation en matière de fabrication des appareils de chauffage ainsi que l'utilisation d'autres non conçus pour cet usage. Ceci, a ajouté le même responsable, en plus du non recours à des spécialistes en installation des appareils en question et le non respect de l'obligation de leur entretien « régulier », également par un personnel qualifié, avant d'observer que ces fréquents accidents sont « évitables » et qu'ils surviennent de manière « disparate » à travers le territoire national.