Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, s'est exprimé pour la première fois sur le scandale du fuel frelaté qui a éclaté au Liban dont les autorités ont impliqué la filiale de Sonatrach « SPC Londres ». « Sonatrach n'est pas impliquée dans cette affaire », a déclaré Toufik Hakkar dans une longue interview accordée au média La Patrie News publiée lundi 3 août 2020. « Je ne crois pas utile de revenir sur la surmédiatisation de cette affaire libano-libanaise au premier chef », a-t-il estimé. Pour Toufik Hakkar : « Il est vrai que la société SPC, filiale de Sonatrach, spécialisée dans le trading d'hydrocarbures et de produits pétroliers, a conclu un contrat avec le ministère libanais de l'Energie et de l'Eau pour fournir du fuel oil et du gasoil à un établissement public libanais à caractère industriel et commercial, dénommé ‘Electricité du Liban' ». « Il y a lieu de relever que le contrat liant la SPC au ministère libanais pour une durée de 15 ans reconductible tous les trois ans, n'a jamais connu d'incidents jusqu'à cette seule cargaison contestée au motif que ses spécifications n'étaient pas conformes aux spécifications contractuelles », a-t-il souligné.