Considérée comme l'une des destinations les plus prisées par les Sétifiens. La station thermale de Ouled Yellès appelée communément Hammam Griche, dont les vertus curatives ne sont plus à démontrer, est une mosaïque d'un tableau constituant le patrimoine culturel et touristique de l'antique Sitifis. Elle avance à pas cadencés et le spectre de la privatisation sauvage qui a failli anéantir le rêve des dizaines d'autochtones et, de surcroît, des chefs de familles ayant une famille à nourrir, n'est plus qu'un mauvais souvenir. Bien que la wilaya n'ait pas lésiné sur les moyens pour redorer le blason de cette infrastructure touristique, ayant souffert dans le passé du syndrome récurrent des fermetures, il n'en demeure pas moins que la réhabilitation de certaines parties en décrépitude, à l'instar de l'hôtel, ses annexes, le restaurant et la cafétéria ainsi que les routes qui y mènent, notamment celle reliant Ras El Oued et, par ricochet, Bordj Bou Arréridj, sur une distance de 4 km, s'impose. Des citoyens, soucieux du devenir de leur village, exhortent les autorités à faire quelque chose, ne serait ce que colmater les nids-de-poule qui contraignent les usagers à bouder le tronçon en question. Les gérants, qui ont sauvé la station du naufrage, sollicitent le wali à leur venir en aide pour régler certains problèmes qui menacent la pérennité du complexe, d'autant qu'il contribue largement à renflouer les caisses de la commune de Mezloug, d'autant que l'affaire qui est rentable, ne désemplit pas, été comme hiver... Abdelkader Djerbah El Watan