'établissement hospitalier spécialisé de Ras El Ma (sud-est de la ville de Sétif) accueillera, les 31 janvier et 1er février 2009, la rencontre sur « La prise en charge de la spasticité des enfants infirmes moteurs cérébraux ». La manifestation médicale réunira plus de 100 invités, dont 80 spécialistes d'Algérie exerçant dans 15 wilaya et 4 autres à Paris, à l'instar de Georges Thuilleux, chirurgien orthopédiste, Delphine Copitet, kinésithérapeute, Malika Kaci Lounis et Michel Thétio, rééducateurs. Seront présents à ces journées organisées par la Fédération nationale pour l'insertion des personnes atteintes d'infirmité motrice cérébrale, l'EHS de réadaptation fonctionnelle de Ras El Ma (premier et peut-être unique au niveau national à avoir un pavillon pour IMC), l'Association d'aide aux malades, ainsi que l'Association Solidarité-Santé France-Algérie et l'APIMC de Sétif, après l'inauguration protocolaire par les responsables du secteur de la santé locaux. Le Pr. Grangaud, pédiatre et vice- président de la FNIPIMC, développera « L'objectif de la rencontre et l'organisation des consultations pluridisciplinaires pour chaque enfant IMC ». Pour la 1ère journée, les ateliers porteront sur le thème « Indications du traitement par toxine botulique », qui sera traité par le Dr Thetio, et celui portant sur « Le traitement chirurgical du pied de l'enfant IMC », devant être expliqué par le Dr Thuilleux. La journée du 1er février sera l'occasion de discuter de cas cliniques avec le Dr Thuilleux et d'autres chirurgiens et appareilleurs, et d'assister à des projections de films, des exposés et des ateliers animés par le Dr Kaci et Mme Copitet, auxquels participeront rééducateurs, pédiatres, kinésithérapeutes et orthophonistes autour du thème « Troubles de l'alimentation et de la déglutition ». Cette rencontre, s'intéressant particulièrement aux IMC n'est pas la première du genre, ni dans la région, ni dans la structure hospitalière ; ce sera aussi l'occasion de montrer que Sétif est pionnière dans la prise en charge des enfants IMC malgré le peu de moyens dont dispose l'Apimc, l'association locale qui combat au quotidien pour l'amélioration des conditions de prise en charge d'enfants atteints de cette pathologie assez particulière, laquelle est toujours en attente de la « délivrance » des documents du terrain où sera érigé le centre d'accueil qui devra prendre en charge ces cas particuliers.