Les prix des fruits et l?gumes ont ?t? revus ? la hausse dans les march?s de Saida, o? le ph?nom?ne est de nouveau ressenti depuis plus d?une semaine, comme par hasard depuis le retour des chutes de pluies enregistr?es en cette fin du mois de janvier et que ne peut endiguer l?absence d?un r?seau d?aires de stockage cens?es r?guler l?approvisionnement des march?s. Ce ph?nom?ne a contribu? ? d?s?quilibrer davantage le budget familial consacr? ? la nourriture, au moment o? les recettes salariales ou autres revenus stagnent d?sesp?r?ment, en d?pit des revendications tous azimuts. Les l?gumes ? large consommation, ? l?image de la pomme de terre qui faisait 25 dinars ? la mi-janvier courant, ont subitement grimp? pour narguer les m?nag?res du haut de ses 40 Da le kilo. Les carottes ont ?galement grimp? de 15 dinars pour s?installer ? 30 dinars le kilo, alors que la tomate a suivi le mouvement pour afficher pas moins de 70 dinars le kilo. Ce faisant, les diff?rents qualit?s d?oranges ont enregistr? une hausse de 25 dinars chacune. Comme toujours, pour justifier ces prix, les interm?diaires invoquent les difficult?s qu??prouvent les fellahs ? enlever leur r?colte sur des terres trop boueuses pour ?tre facilement accessibles. En r?alit?, c?est le manque d?aires de stockage r?frig?r?es, qui contribuer ? d?r?guler un march? livr? ? la sp?culation sous pr?texte qu?il faut laisser jouer la loi de l?offre et de la demande, alors que nous vivons en pleine ?conomie de bazar? Toujours est-il que dans un cas comme dans l?autre, c?est toujours le pauvre consommateur qui est le dindon de la farce.
