Une ?quipe de cin?ma, amateur de l?association culturelle de la Mai-son de jeunes Adim Fatiha ? Sidi- Bel-Abb?s, a particip? au festival du court-m?trage de Tindouf qui a eu lieu du 21 au 25 mars derniers et s?est illustr? par une bonne prestation, parmi la quinzaine de films en comp?tition. Selon le directeur de l?Office des jeunes de la wilaya de Tindouf, ?cette manifestation vise ? redynamiser le milieu juv?nile local, catalyser son sens de la citoyennet? par l?utilisation de l?image?. Il ajoutera que ?l?image est un ?l?ment important, comme moyen d?expression, et permet de consacrer un int?r?t certain pour l?audiovisuel au profit des peuples et qu?il s?agit de g?n?raliser, en tant que moyen moderne d?information et de communication entre les jeunes?. Consid?r? dans cet esprit, le Festival du court-m?trage de Tindouf contribuera certainement ? la d?marche entreprise par les autorit?s visant ? amener les jeunes ? ma?triser l?outil informatique en audiovisuel pour une culture bas?e sur les moyens de communication moderne et d??change en mati?re d?audiovisuel et de d?veloppement des relations entre le Nord et le Sud du pays. Ainsi, l?association ?Adim Fatiha? de Sidi Bel-Abb?s qui a emport? dans ses bagages son film, ?A la crois?e des chemins? d?une dur?e de 10 mn, a fait bonne figure. L?histoire est construite autour d?un sc?nario narrant l?histoire de quatre amis partag?s entre deux projets oppos?s. Trois d?cident de se pr?parer ? l?aventure de la ?harga? et le quatri?me s?engage dans le dispositif de ?l?emploi de jeunes? en cr?ant une petite entreprise au cours duquel va se jouer le th?me ?des techniques de l?audiovisuel et son r?le dans la promotion de la citoyennet? et l?autod?termination des peuples?. Ce petit bout de pellicule montre que d?sormais le choix est clair et dans la vision du r?alisateur Hamid Larbi quelques images bien cibl?es sur cette r?alit? suffisent ? ?toucher? le c?ur du probl?me en refl?tant le contexte ?pineux d?une ?poque mondialis?e. Les jeunes alg?riens se balancent entre assurer un avenir et r?ver d?une illusion. Et ce court-m?trage sobrement travaill? est r?alis? surtout comme un besoin d?expression par l?image. Les acteurs, en l?occurrence Abb?s Chabab, Kada Nasri, Lakrout Moussa, Ahmed Za?r, Bendida Douila et Samir Nasri auront ?t? tout simplement eux-m?mes dans ce conflit qui refl?te avec pertinence un sujet d?actualit? aussi br?lant. Notons au passage que cette association foule pour la premi?re fois le monde du 7?me art et qu?elle sera prochainement pr?sente ? une rencontre cin?matographique de Toulouse. Ce qui prouve que chez-nous, les choses vont tr?s vite en besogne sans mettre au point des normes pour que chacun se valorise et sache ?voluer normalement. D?autant que, lors des festivals ou stages, que n?a-t-on pas formuler des recommandations sans qu?il y ait des suites ? donner. En tout cas, ces bourgeons artistiques, notamment amateurs de cin?ma, ne trouvent pas encore l??cho favorable pour la continuit?. Si bien qu?? la longue, ils ne produisent plus ou alors ils sont tent?s par l??tranger. Ce court-m?trage, ?A la crois?e des chemins?, r?alis? par Hamid Larbi a ?t? bien accueilli par le public de Tindouf. Encouragement sans conteste pour continuer ? raconter des histoires et surtout ? apprendre les arcanes de ce m?tier.