La Ligue alg?rienne pour la d?fense des droits de l?Homme (LADDH) est tr?s en col?re. La raison? Son s?minaire de formation pour les journalistes, qu?elle projetait de tenir, est interdit. En effet, dans un communiqu? rendu public, hier, la LADDH se dit tr?s en co-l?re et s??l?ve contre la d?cision de la Direction de la r?glementation et des affaires g?n?rales (DRAG), d?interdire l?organisation d?un de ses s?minaires de formation pour les journalistes, programm? pour les 26, 27 et 28 mai 2009 ? Zeralda. ?La LADDH d?nonce avec la plus grande ?nergie cette interdiction qui porte le signe de l?arbitraire et de l?autoritarisme. Elle constitue une atteinte manifeste aux libert?s de r?unions et d?associations consacr?es dans la Constitution alg?rienne et garanties par le Pacte international des droits civils et politiques?, est-il indiqu? d?s l?entame du communiqu? rendu public, hier. Notant que le s?minaire en question devait concerner pas moins de 25 journalistes venant de 7 wilayas. Ces journalistes avaient ? suivre le cycle de formation que devaient dispenser deux experts et formateurs maghr?bins, avocats de leur ?tat. Le retournement des choses, n? de cette interdiction inattendue du reste, met en ?moi les repr?sentants de la Ligue alg?rienne des droits de l?Homme. ?Cette interdiction vise aussi ? emp?cher des jeunes journalistes de b?n?ficier d?une formation de base en mati?re des droits de l?Homme qui permettra de couvrir davantage les violations des droits de l?Homme et de mieux se prot?ger?, est-il expliqu? dans le communiqu?. Quoi qu?il en soit, les r?dacteurs du communiqu? expliquent que ce n?est pas la premi?re fois que les autorit?s alg?riennes agissent de la sorte ?en l?sant? la soci?t? civile qui ne demande qu?? ?s??panouir dans son propre pays?.