Les habitants de la cité Dar El-Beida réclament la réalisation d'une passerelle pour piétons au niveau de la double voie centrale reliant le rond point de Dar El-Beida et le quartier les Castors. «Les personnes âgées et les enfants habitant la cité Dar El-Beida et les quartiers environnants rencontrent beaucoup de difficultés pour traverser la double voie centrale. Le risque de se faire percuter par une voiture est grand dans axe routier», dira G. Lamia, une habitante la cité Dar El-Beida. De son côté, T. Mohamed, propriétaire d'un commerce donnant sur cette voie, dira: «Je passe la journée à observer les difficultés rencontrées par les citoyens pour travers cette voie… Les automobilistes roulent à grande vitesse et ne laissent pas une seule minute aux piétons pour traverser la route. Parfois, les citoyens traversent en groupe pour contraindre les automobilistes à s'arrêter un moment…» Quant à G. Djamel, il affirme: «Cette voie est traversée par des milliers d'automobilistes qui conduisent à des allures vertigineuses ne se souciant guère des risques encourus par les piétons empruntant cette voie qui a été, à plusieurs reprises, le théâtre de graves accidents qui ont fait des morts et des invalides à vie… Il faut dire que le problème est plus compliqué pour les personnes âgées empruntant cette voie pour se rendre au centre de paiement pour les non salariés situé de l'autre côté…» Parmi ceux-là, El-Hadja Yamina: «Vous savez, dans la plupart des cas nous nous faisons aider par des jeunes du quartier pour traverser la route. Pour les vieux dans notre situation, traverser cette voie tout seul, c'est s'exposer à un danger certain. Le problème c'est que nous n'avons pas une autre alternative pour nous rendre au centre de paiement pour retirer notre argent. Je lance un appel aux autorités locales, pour nous réaliser une passerelle, qui reste, à mon avis, la seule solution à ce problème». Le problème n'est pas moins épineux pour les élèves scolarisés au collège El-Makkari, qui utilisent cette voie. K. Bachir, un élève d'El Makkari dira, à ce sujet: «La fin de l'année scolaire est, pour nous, un grand soulagement, vu la souffrance que nous endurons pendant toute l'année à cause de ce problème. Le risque de se faire percuter par une voiture est permanent». Contacté à ce propos, le directeur de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire au niveau de la commune d'Oran, Mébarki Mohamed, dira: «Effectivement, la voie reliant la cité Dar El-Beida au rond point des Castors est parmi les plus dangereuses du réseau urbain et suscite l'inquiétude des habitants des quartiers environnants. Nous avons également relevé que les automobilistes utilisant cette voie roulent à une vitesse élevée. Malheureusement, l'étude technique réalisée par nos services a abouti à l'impossibilité de réaliser une passerelle au niveau de cet axe routier, vu son exiguïté et son incompatibilité technique. Toutefois, nous allons remplacer l'option de la passerelle par la réalisation de dos-d'âne qui contraindront les automobilistes à rouler à une vitesse raisonnable. Nous envisageons, également, d'installer un nombre de panneaux de signalisation routière».