A l'issue de l'annonce officielle des résultats de l'examen du baccalauréat, session juin 2009, la majeure partie des parents d'élèves se sont étonnés du recul considérable du taux de réussite, enregistré par les disciples du Lycée Mahmoudi Kaddour de Mérine, semi échec qu'ils imputent au corps enseignant, tandis que le proviseur du lycée leur rejette la balle. En comparaison avec les louables résultats de l'année scolaire 2007/08, dont le taux de réussite avait dépassé et de loin le cap de 77%, plaçant ainsi cet établissement secondaire sur la seconde marche du podium à l'échelle wilayale, après avoir ouvert ses portes en 2006, se rappelle-t-on avec nostalgie, le taux de réussite obtenu au bac 2009, n'a guère dépassé le cap des 33%. «Un taux qui s'avère pour nous, comme une humiliation!...», s'exclament F. Abdellah, O. Okacha, B. Ahcen et tant d'autres déçus par ces résultats: «Seuls 15 élèves, lancent-ils non sans regrets, ont pu décrocher leur bac, parmi les 45 qui s'y sont présentés». «Pourtant, poursuivent-ils, le Premier responsable de la tutelle, avait donné toutes les assurances, au cours de l'année scolaire, et même pris des mesures urgentes, afin d'améliorer le taux de réussite au baccalauréat 2009.» Faute de recevoir de plus amples précisions, diverses raisons sont invoquées par les parents mécontents, parmi elles, l'inexistence de l'association des parents d'élèves, après la démission collective de celle qui était présidée par M. Mekaïdiche. D'autres attribuent ce semi échec, aux cours de rattrapage voire de consolidation des connaissances et qui se sont avérés inefficients, car souvent donnés par un corps enseignant… démobilisé. Choses que réfute M. Kamal, directeur du Lycée Mahmoudi, qui aura le mot de la fin, en imputant cette baisse décevante du taux de réussite à l'issue du bac 2009, «au niveau très faible des candidats, dont les tuteurs ont de tous temps brillé par leurs absences, a-t-il dénoncé. Ces échecs, a-t-il asséné, étaient même prévisibles, malgré la mobilisation des moyens matériels adéquats et surtout des ressources humaines d'encadrement». Autrement dit, la balle est rejetée du côté des parents…