Ils sont 92 étudiants, de cinquième année chirurgie dentaire, à avoir observé, hier, un sit-in de protestation devant le siège de la clinique chirurgicale dentaire, qui se trouve dans secteur urbain de Sidi El Bachir. Les étudiants mécontents protestent contre les mauvaises conditions dans lesquelles se font la formation et les cours pratiques, et ce, depuis la fermeture du pavillon de chirurgie et de prothèse dentaire, relevant du centre hospitalo-universitaire, depuis plus d'une année. Les étudiants menacent de durcir le ton en menant une grève à compter du 02 novembre prochain. Un ultimatum accordé à la tutelle qui est appelée à mettre à leur disposition une structure leur permettant d'accomplir leur stage pratique, et ce, à deux mois de la sortie de leur promotion. Selon les étudiants protestataires, «le stage pratique aurait dû commencer en septembre dernier, mais comme il n'y avait pas de salles susceptibles de nous accueillir, celui-ci a été suspendu, à cause de la fermeture du pavillon 18, depuis plus d'une année et demie. Nous craignons donc pour notre avenir, la durée réglementaire du stage étant fixée à 04 mois et la sortie de notre promotion, prévue dans un mois», nous dira-t-on. Il y a lieu de savoir aussi que les étudiants de 5ème année en chirurgie dentaire ont reporté, à maintes reprises, la décision de mener une grève illimitée, accordant ainsi un autre ultimatum à la direction de l'institut pour prendre sérieusement en charge leurs préoccupations. Dans un premier temps, la direction avait promis aux étudiants de mettre à leur disposition, une salle équipée de fauteuils dentaires au niveau du service des maladies infectieuses. Mais à ce jour, cette promesse ne s'est pas concrétisée. La détérioration et la vétusté des salles de cours dans lesquelles étudient les futurs chirurgiens-dentistes, le manque d'appareils et d'équipements médicaux utilisés dans la formation pratique, figurent en tête de liste de leurs revendications. Nous avons contacté les responsables de l'administration de l'institut afin de connaître leur avis sur les revendications des étudiants, malheureusement la chargée de la communication était absente.