L'affaire de l'inceste commis au douar Madjdoub, dans la commune de Hassi Mamèche, vient enfin de livrer ses derniers secrets, suite aux nouveaux éléments révélés par l'enquête de la gendarmerie, car les tests ADN ordonnés par le parquet viennent de prouver que c'est bien le père qui avait engrossé sa fille prénommée Rachida et âgée de 18 ans. Le mis en cause vient en effet d'être arrêté et placé sous mandat de dépôt, en attendant son jugement prévu pour le mois de novembre prochain. La genèse de l'affaire remonte au mois de février de l'année en cours, quand la jeune Rachida aurait accusé ses deux frères de l'avoir rendue enceinte, et ce, après avoir donné le jour à un nouveau-né, qui n'a pas survécu au bout de deux jours, avait-on appris. Il n'en fallait pas plus pour que ses deux frères soient placés sous mandat de dépôt, sans autre forme de procès. Néanmoins, devant leurs dénégations, l'affaire ne s'arrêta pas là, puisque le parquet ordonna des tests ADN sur le corps du bébé décédé et sur les autres membres mâles de la famille. Si ces tests se sont avérés négatifs et ont donc innocenté les deux frangins, ce n'était pas le cas de leur géniteur de père. Du coup, la fille qui pensait ainsi préserver son agresseur de père, aura également à répondre de faux témoignage, de diffamation et d'outrage à magistrat. A noter que ce drame de la promiscuité, provient du fait que le père et ses enfants vivaient sous le même toit, alors que leur mère qui avait été répudiée par leur père, vivait loin d'eux.