Le P-Dg de la compagnie nationale Air Algérie a jeté, hier, un pavé dans la mare en annonçant que l'escale de Téhéran poserait des «problèmes politiques». C'est ce qui ressort de son passage au forum de la radio El Bahdja. Wahid Bouabdallah a révélé que la ligne Alger-Téhéran, annoncée en grande pompe, présentait des «risques», au moment ou tout le monde croyait que l'ouverture de cette escale était imminente. En fait, Wahid Bouabdallah a laissé entendre que l'affaire n'est pas tout à fait ficelée et que le gouvernement va prendre le temps qu'il faut avant de s'engager. Bien que Bouabdallah n'ait pas donné plus d'explications sur ce revirement qui pourrait s'expliquer par le fait que le gouvernement veut éviter de lancer une desserte qui risque d'être stoppée net par un éventuel embargo international. Les propos tenus lors du forum d'El Bahdja ont, pratiquement, mis en veilleuse la ligne Alger-Téhéran, en s'attardant sur les problèmes politiques. En revanche, la desserte Alger–Montréal sera renforcée pour atteindre «une rotation par jour durant l'été prochain». Par ailleurs, le PDG a regretté que les agences de voyages ne «fassent rien» pour attirer les touristes chinois en Algérie. «La ligne Alger-Pékin fonctionne uniquement grâce aux travailleurs chinois».