Avant hier, s'est tenu au niveau de la cour d'Oran, la cérémonie d'ouverture de l'année judicaire 2009/2010. On notera la présence des autoritaires locales et de wilayas ainsi que celle des premiers responsables du groupement de la gendarmerie et de la sûreté de wilaya. On devait également compter parmi les invités, la présence du consul de France. Suite au discours d'ouverture, lu par le président de la cour d'Oran, en l'occurrence Ahmed Medjati, un point de presse a été tenu par les deux premiers responsables de la cour d'Oran. Le président reviendra ensuite en détail sur les activités de cette structure, ainsi que sur celle des tribunaux. Sur les 23.349 affaires de civils inscrites aux niveaux des tribunaux, 72,12% ont été traités. Tout comme les affaires du pénal, on comptait 58.645 affaires dont 82% ont pu être traitées, insistant de la sorte sur le nombre restreint des affaires restées pendantes. Par ailleurs, les chiffres relevés au niveau de la cour, concernant les affaires traitées, sont presque identiques à celle des tribunaux. On compte, en effet, 82,06% d'affaires civiles traitées alors qu'en pénal, le pourcentage est de 92,19%. Quant au nombre des exécutions, ce même responsable dira qu'ils ont enregistré des chiffres presque record, avec 91,30% des 1.563 affaires civiles inscrites. Un autre volet a été également soulevé, lors de ce point de presse, celui de l'organisation pénitentiaire et à ce sujet, le procureur général déclarera qu'il a été prononcé 73 libertés conditionnelles. Quant aux permissions délivrées aux détenus, ce même responsable dira qu'elles sont au nombre de 114. Pour ce qui est de la formation continue des magistrats, au niveau national et international, M. Medjati dira qu'elle est toujours en cours. Quant aux pays où ces formations ont lieu, il citera la France, avec qui des jumelages ont été signés, la Belgique les Etats-Unis et l'Espagne. Revenant également sur l'installation d'un magistrat français en Algérie, le juge de liaison, qui aura la tâche de gérer et de traiter les affaires des ressortissants français, résidant en Algérie de telle sorte que la communication entre les deux pays soit plus fluide. A ce sujet, ce responsable expliquera qu'un juge algérien s'occupant des mêmes tâches sera ultérieurement installé en France. Ainsi et pour clore cet entretien, ces deux responsables mettront le point sur les affaires devant être traitées par le tribunal criminel d'Oran, lors de cette session, revenant ainsi sur le nombre d'affaires liées à des homicides, 24 au total, mettant ainsi sur la recrudescence de la violence en tous genres et cela, outre les homicides.