Le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, assassiné jeudi matin dans son bureau, a été inhumé hier vendredi au cimetière d'El-Alia à Alger. L'enterrement a eu lieu en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et de hauts responsables de l'armée. Et la veille, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait adressé un message de condoléances à la famille du défunt. Dans son communiqué, le ministère de l'Intérieur soulignait que «le décès de M. Ali Tounsi, Directeur Général de la Sûreté nationale, est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le Colonel Ali Tounsi, après quoi il a retourné l'arme contre lui en se blessant gravement». 30% des cas refusés par l'ANP Le général Rachid Chaibi, commandant de l'Ecole nationale de santé militaire, a estimé, jeudi à Alger, à 30% au niveau national, les dossiers refusés, après expertise médicale, des travailleurs du secteur militaire qui ont subi divers accidents ou atteints de maladies professionnelles. S'exprimant à l'occasion du premier colloque sur l'expertise médicale d'aptitude, organisé par l'Ecole nationale de santé militaire, le général Chaibi a indiqué que 46% des travailleurs du secteur militaire (éléments de l'armée nationale populaire et assimilés) ont présenté des recours pour leurs dossiers d'expertise médicale en relation avec les accidents ou les maladies professionnelles.