Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, décédé jeudi à l'âge de 73 ans, a été inhumé vendredi après-midi au cimetière d'El-Alia à Alger. L'inhumation a eu lieu en présence du président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, du président du Conseil constitutionnel, M. Boualem Bessaïh, et des membres du gouvernement. De hauts responsables de l'Armée nationale populaire (ANP), des cadres de la Sûreté nationale, des personnalités nationales, des compagnons d'armes, les membres de sa famille et de nombreux citoyens ont accompagné la dépouille à sa dernière demeure. Dans l'oraison funèbre qu'il a lue en cette douloureuse circonstance, le commissaire divisionnaire Lakhdar Dehimi a salué les qualités humaines et les valeurs morales du défunt “qui a servi avec abnégation et dévouement la patrie” et combattu le colonialisme, aux côtés de ses compagnons d'armes, avec un “courage et un héroïsme exceptionnels”. Il a ajouté que le défunt a grandement contribué, après l'Indépendance, à l'édification des institutions de l'Etat, à travers les postes de responsabilité qu'il a occupés. L'orateur a également mis en avant le rôle du colonel Ali Tounsi dans la lutte contre les différentes formes de criminalité, rappelant que la sécurité de l'Algérie constituait sa préoccupation majeure. Il a relevé aussi le souci du défunt “d'œuvrer en permanence à la rénovation du système de formation et de mise à niveau au sein de la Sûreté nationale”, et sa volonté à “préparer de nouvelles générations capables de relever les défis et faire face aux forces du mal et de destruction, pour préserver la sécurité et la stabilité du pays”. L'orateur a, en outre, mis en exergue le travail accompli par Ali Tounsi pour bâtir un corps de police professionnel et moderne.