La prime de rendement, d'indemnité de documentation pédagogique mensuelle, d'indemnité d'expérience pédagogique et de qualification sont calculables dans la retraite, selon le décret 10-78 promulgué le 24 février 2010 instituant le nouveau régime indemnitaire des enseignants. Ainsi, toutes les indemnités et primes des enseignants de l'Education nationale sont désormais soumises aux cotisations de sécurité sociale et de retraite. Même si les enseignants affirment ne rien comprendre dans leurs nouvelles augmentations. Le ministère de l'Education précise que la prime de rendement, perçue auparavant tous les six mois, sera versée trimestriellement dans son intégralité sauf en cas d'absence. Ce qui donne, par exemple, pour un instituteur de 1er échelon un net de 6.627,35 Da par mois. Pour un professeur du moyen de même catégorie, la prime est de 7.852,58 Da par mois alors que son collègue de lycée perçoit 8451,27 Da. Pour les autres augmentations, celle de 1.200 DA passe à 2.000 et celles de 1.400 DA et 1.700 Da passent à 3.000 Da. L'indemnité d'expérience pédagogique représente quant à elle 4% du salaire contre 2% dans l'ancien statut. Exemple: un enseignant au 10e échelon touchera 40% contre 20% auparavant. Pour l'indemnité de qualification, elle est versée mensuellement avec des taux de salaire de base. Pour les enseignants des catégories 12 et moins, elle sera de 25%. En ce qui concerne la paie de mars, les salaires des enseignants grévistes vont être amputés des journées de débrayage. Ces derniers seront grevés de sérieuses ponctions allant même jusqu'à 11.000 Da, selon certains enseignants que nous avons contactés et qui s'accordent à dire que le programme de rattrapage des cours pourrait être compromis. En colère, ils n'affichent, du moins pour le moment, aucune disponibilité de respecter la nouvelle mesure de rattrapage des cours comme annoncé par la tutelle.