Novembre 2009, une plainte est déposée par la victime, propriétaire d'une entreprise pour le vol d'un matériel estimé à près de 400 millions de centimes. Ce dernier met en cause des travailleurs licenciés, ayant voulu se venger de lui. Les prévenus ont dû, pour commettre leur vol, casser le mur du garage dans lequel se trouvait le dit matériel et l'ont emporté. Ce soir là, un ami de la victime qui était venu pour rentrer la voiture dans le garage, tombera nez-à-nez avec les mis en cause et c'est suite à cette déclaration que les quatre prévenus sont interpellés, mais le matériel volé restera quand même introuvable. Mais voilà qu'un coup de fil anonyme permet d'aider à le retrouver, bien caché au niveau du cimetière de Aïn El Beïda. Présentés devant le magistrat instructeur, les mis en cause nient les faits. Appelés hier devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, ils maintiennent leurs déclarations, mais seront confondus par les déclarations du témoin. «Votre Honneur, diront ces derniers, le témoin dit nous avoir vu le soir courir, comment donc a-t-il pu nous identifier, alors qu'il faisait noir et qu'il était près de trois heures du matin?» Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de dix ans de réclusion à l'encontre des quatre prévenus. La défense, quant à elle, a plaidé la non-culpabilité de ses mandants et aux termes des délibérations, des peines de trois et six ans de prison ferme ont été retenues.