Incroyable mais vrai ! L'assassin du président de l'Association des commerçants de la ville d'Azazga n'est autre que… son secrétaire général ! L'information est tombée comme un couperet, hier, au tribunal de cette paisible ville qui a statué sur ce crime ignoble qui a plongé cette localité dans la psychose. Selon une source digne de foi, le jour du crime, la victime se trouvait seul dans son bureau. Aux environs de 18h 30, son ami intime, secrétaire général de cette organisation de surcroît, est allé commettre l'irréparable à l'aide d'une arme blanche, avant d'accaparer d'une somme de 90 millions de centimes. La police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra d'Azazga n'a écarté aucune piste, dont celle de la vérification du calendrier de tous les amis de la victime. C'est ainsi que les policiers ont déduit qu'entre 18h30 et 20h, heure du crime, l'assassin s'est fait remplacer par une personne et s'est absenté de son magasin pendant plus d'une heure. Après un mandat de perquisition dûment établi par le tribunal, les policiers ont alors découvert le pot aux roses : 60 millions de centimes au domicile du meurtrier et 30 autres millions de centimes dans son local commercial, soit 90 millions de centimes subtilisés le jour du crime. Niant les faits au départ, “l'ami intime” du président de ladite association finira par avouer son crime et reconnaître tous les faits. Hier, l'assistance au tribunal d'Azazga n'en revenait pas ! Le procureur de la République qui a prononcé les chefs d'inculpation n'a pas été clément : homicide volontaire avec préméditation, suivi de vol qualifié, l'assassin sera immédiatement mis sous mandat de dépôt. Il risque une lourde peine, selon notre source. La dernière affaire traitée par la police judiciaire est celle d'un scénario digne d'un comédien. En effet, un commerçant de la même ville a révélé de fausses déclarations à la police judiciaire à propos d'un soi-disant vol de son commerce. “Vol par effraction”, tel était le terme de la plainte déposée au départ par la victime. Renseignements pris, il n'en fut rien de tout cela ! Le commerçant ayant un important crédit à rembourser à une banque publique n'a pas trouvé mieux que d'orchestrer un scénario faisant état de vol par effraction de tout le lot de matériel dont il disposait. Arrêté par la police judiciaire, le commerçant indélicat avouera et reconnaîtra les faits. FARID BELGACEM