Selon des sources sûres, le service de gastrologie du pavillon 5 à l'hôpital d'Oran n'assure plus de gardes médicales lors des week-ends. En plus de ça, les malades hospitalisés sont obligés de regagner leurs domiciles en fin de semaine. «Cette situation est des plus pénalisante pour le malade tout comme elle l'est pour ses proches», nous expliquera une source de l'hôpital. Ajoutons que cette situation a pris naissance suite au différend judiciaire auquel a été confronté le chef de service. En effet, suite au décès d'une patiente au niveau de ce service, les parents de cette dernière se sont constitué partie civile et saisi la justice. Sur place, les malades de même que leurs parents et proches ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous subissons une tyrannie qui n'en finit pas» disent-ils. Si le malade est hospitalisé, nous dira notre source, c'est qu'il a besoin d'une prise en charge spécifique et de soins adéquats. Une fois chez lui, ces mêmes soins seront-ils faits ? Pourront-ils être respectés ? Une simple négligence ou erreur peut être fatale au malade. Dans pareil cas, à qui incombe la responsabilité ? Face à cette situation, une seule personne est pénalisée, c'est bien le malade lui-même.