Les mis en cause dans une affaire d'homicide volontaire avec préméditation et non-assistance à personnes en danger ont comparu, jeudi, devant le tribunal criminel près la cour d'Oran. Aux termes des délibérations le principal accusé a écopé de quinze ans de réclusion tandis que deux mis en cause étaient acquittés et six autres condamnés à six mois avec sursis. Le 25 septembre 2009, Y.M. a vécu l'horreur avant d'être admis aux urgences du CHUO dans un état semi-comateux. Il devait succomber et les gendarmes, avisés de l'affaire, ouvraient une enquête. Leurs investigations permettent d'arrêter l'auteur du lynchage. La victime avait des problèmes psychologiques et était proie à de fréquentes crises, mais elle n'était nullement agressive. Le jour du drame, Y.M. a été surpris sur la terrasse d'un voisin par une femme dont les cris ameutaient le voisinage. Apeuré, le jeune est tombé dans la cour d'une seconde maison. Là, commence son calvaire. Trainé dans un endroit isolé, il est frappé à mort et torturé. Suite à quoi, il est brûlé vif. Selon les éléments de l'enquête, le principal mis en cause a vidé le réservoir de sa moto, une 103, sur la victime et a mis le feu. Ce sont des brûlures du troisième degré qui ont eu raison de Y.M.