En ce mois de Novembre, qui résonne dans l'imaginaire collectif comme la déflagration de la lumière libératrice, les arts plastiques sont à l'honneur à Oran. Il y a quelques jours à peine, avec la récupération du siège rénové de la direction de la culture, était inaugurée la Galerie El Bahia, où une exposition collective regroupait les oeuvres d'une flopée d'artistes locaux. Jeudi dernier, la Galerie Espace Lotus abritait le vernissage de l'exposition du Groupe de Maghnia et de leur aventure artistique inédite. Depuis samedi après-midi, la médiathèque accueille la 1ère Biennale méditerranéenne d'art contemporain, qu'organise, du 27 au 30 novembre 2010, l'association des arts plastiques Civ-Œil en collaboration de la section d'Oran de l'Union nationale des arts plastiques et le soutien effectif de l'APC. C'est d'ailleurs M. Azri Ghaouti, directeur du Théâtre AEK Alloula et président de la commission des affaires culturelles de l'APC, qui a eu le privilège d'inaugurer, en présence d'un grand nombre d'artistes, le vernissage de cet événement international consacré à l'art moderne en réaffirmant la disponibilité de l'APC d'apporter sa contribution à tous les événements culturels d'une telle envergure. Lui succédant, le professeur Benamar Mediène, invité d'honneur à cette rencontre, exprimera son rêve de voir Oran propulsée au rang de « capitale méditerranéenne de la culture après avoir été une capitale intellectuelle ». Et de rappeler à quelques nostalgiques, la dynamique des débats d'idées d'il y a une vingtaine d'années, sous l'impulsion de AEK Djeghloul, AEK Alloula et tant d'autres. Au programme de cette première Biennale consacrée à l'art contemporain, où 42 artistes, nationaux et étrangers, exposent une riche et diverse collection de plus de 130 tableaux de peinture, photos et sculptures, figurent plusieurs projections video et une série de conférences sur l'art contemporain.