Les camarades de Zaouche ont fini la première partie du championnat, bien qu'il reste encore deux matches à jouer, à la première place obtenue, de haute lutte, par un groupe que bien des présidents de clubs envient. Un effectif performant avec Messaoud, Zaoui, Zaouche, Abdessalem, Soudani, Djediat, Seguer entre autres. Malgré cette embellie, la formation Chélifienne éprouve beaucoup de difficultés à joindre les deux bouts. Motif : le manque d'argent qui handicape le club pour recruter des joueurs susceptibles de ramener un plus lors de ce mercato. Mis à part, Paul Biyaga et Mongolo, pour l'heure, au Maroc pour d'éventuels essais, le staff technique a récupéré la quasi-totalité des joueurs. «Le train a démarré et il ne faut surtout pas descendre en marche,» affirme Mekioui. Sans être grisés par les points grignotés, ici et là, les Chélifiens semblent conscients de leurs possibilités et prêts à appliquer le principe qui fait leur force «aller au bout de soi-même, c'est le meilleur moyen pour tenir jusqu'à la fin». Pourtant, l'ASO a encore besoin de stabiliser sa défense, de savoir mieux repartir et surtout de mieux attaquer pour franchir un nouveau palier. Mais il faut admettre que Zaoui, Zazou, Melouli et Senouci, avec leur première place, gagnent en puissance, défensivement, cela est sûr, ils recueillent de plus en plus de suffrages. En vérité, cette première phase du championnat aura permis de découvrir la constance dans la qualité technique et dans l'application des schémas tactiques. Cette première phase a aussi permis de constater une amélioration du jeu des camarades de Zaoui aussi bien sur le plan individuel que collectif.