A l'initiative de l'association des parents d'élèves de l'établissement, un groupe de 120 élèves des classes de 4ème année du CEM Hirèche Kouider, a effectué, dans la journée d'hier samedi, une longue visite au «musée de l'agriculture» de l'université Djillali Liabès. Accompagnés de leurs professeurs et du président de l'association, les collégiens ont pu ainsi, des heures durant, aller à la découverte d'une panoplie de machines et d'outils admirablement exposés par le maître d'œuvre de ce musée -en l'occurrence M. Sardi Ghalem, enseignant au département des sciences agronomiques- pour être à même de retracer de manière très didactique la prodigieuse histoire de l'agriculture et de la mécanisation dans notre pays, depuis déjà le début du siècle dernier. Parmi les dizaines de pièces de la collection ayant retenu leur attention, un certain nombre a suscité tout particulièrement leur curiosité. Il s'agit entre autres d'une noria, rustique machine hydraulique utilisée par des anciens cultivateurs de la région, de vieux semoirs à coutre, des trieurs à grains manuels, une charrue brabant, des araires diverses ainsi qu'une série d'outils et instruments hétéroclites datant des années 20 et 30 tels une meule, une baratte pour fabriquer le beurre, un “para gel” destinée à produire un écran de fumée pour protéger des effets de la gelée la vigne et les champs de cultures… Il faut rappeler qu'outre les nombreux responsables locaux et centraux qui se sont félicités de sa création à Sidi Bel-Abbès, le nouveau « musée d'agriculture » aménagé dans une ancienne cave de la ferme expérimentale de l'université Djillali Liabès, ne cesse de susciter un intérêt croissant chez un grand nombre d'associations œuvrant à la préservation des patrimoines ruraux de par le monde. Parmi ces dernières, la Fédération française des Musées d'agriculture et du Patrimoine rural, regroupant en son sein plus de mille cent musées d'agriculture sur le territoire français, qui n'a pas manqué, par la voix de son président, de faire part de la disponibilité de son bureau exécutif à développer, avec ses partenaires algérien, un programme de coopération en vue de la concrétisation de ce projet en termes d'organisation et de clarification des concepts.