Les équipages navigants des deux remorqueurs, «Tassina 1 et 3», appartenant à l'entreprise portuaire d'Arzew, ont rejeté, tant sur la forme que le fond, la procédure de la répartition du gain financier, estimé à quatre milliards de centimes et acquis, après des mois de rivalité ardue avec un armateur, suite au sauvetage d'un navire étranger, le «Bâthara», un certain 18 décembre 2009. Selon des informations recueillies auprès d'une source crédible, le conflit interne se serait déclaré, après qu'une partie du bénéfice, évalué à quelque 300 millions de centimes, soit 7,5% du butin, a été affecté aux œuvres sociales. Ce qui aurait soulevé le courroux du personnel navigant, des deux remorqueurs, appartenant au port d'Arzew. Ces derniers réclament une équitable distribution des profits, et ce, en référence à l'article 348 du code maritime, préconisant que les mariniers secouristes et leurs employeurs sont les seules parties, pouvant bénéficier des avantages financiers, contractés suite aux sauvetages de bateaux en pleine mer. A noter que les navigateurs des remorqueurs cités se sont portés volontaires et ont répondu au signal de détresse, lancé par le «Bâthara» qui était touché alors d'une sérieuse avarie. Il se trouvait alors à quelque 50 miles marins, au large de la baie d'Arzew et livrait alors une vraie bataille à une mer déchaînée, et ce, dans le but de parer à une catastrophe qui mènera sans doute à la perte de vies humaines. Ces derniers ont donc réussi à sauver l'équipage en difficulté d'une mort certaine et à remorquer leur bateau en souffrance jusqu'au port d'Arzew avec un savoir-faire inégalé, en dépit d'une mer très agitée et des lames gigantesques, faisant plus de trois mètres de haut. A noter que le navire étranger a été gardé au niveau du même débarcadère, durant plusieurs mois, et ce, jusqu'à ce que le conflit, les mettant face à un affréteur étranger soit réglé. Ce dernier aurait, en fin de compte, abdiqué et payé la somme exigée par la partie algérienne, en contrepartie des frais occasionnés, suite à l'intervention de sa flottille de traction et de dépannage en haute mer.