Dans la matinée de jeudi, plus de 60 travailleurs contractuels se sont rassemblés devant le siège de l'APC d'Arzew pour protester contre les zones d'ombre, entourant leur statut professionnel et demander leur titularisation. D'une autre part, certains d'entre eux ont également contesté le retard, enregistré depuis plus de 2 mois, dans le paiement de leurs salaires. Ces mêmes protestataires avaient déjà organisé un rassemblement devant le siège de l'APC, mais les responsables continuent toujours d'appliquer la politique de l'autruche. Les quelque 60 travailleurs contractuels de l'APC d'Arzew, sont de nouveau sortis de leur silence et ont organisé, avant-hier, un second mouvement de protestation, devant le siège de l'APC. Ces protestataires travaillent au niveau de chantiers de travaux relevant de la commune et se plaignent des zones d'ombre qui entourent leur statut professionnel, à l'exemple de la non possession de copies de leurs contrats de travail, alors que certains d'entre eux ont demandé à être titularisés, tandis qu'une seconde partie s'est plainte d'un retard, de plus de deux mois, enregistré dans le paiement des salaires. Ainsi, ces travailleurs ont appelé à la régularisation de leur statut professionnel, vu que 40 travailleurs sur 100, des contractuels à l'APC, ont été titularisés dans des circonstances pas très transparentes, selon ces protestataires qui ont alors demandé des précisions, quant aux critères choisis pour titulariser ces 40 contractuels. Sachant que ces travailleurs activent sur des chantiers, relevant de la commune, contre un salaire minable de 15.000 Da par mois, une rémunération jugée insuffisante, surtout pour ceux ayant la responsabilité de subvenir à leurs familles. Joint par nos correspondants, le président de l'APC fera savoir que «la plupart des protestataires sont des chômeurs et ils demandent l'intervention de l'APC, afin d'être recrutés au niveau du port d'Arzew. Nous avons contacté les services portuaires qui nous ont répondu très rapidement, en faisant savoir que 20 d'entre eux allaient être recrutés dans l'immédiat.» Notre interlocuteur précisera aussi que «parmi les protestataires, il y avait des contractuels qui souffraient d'un retard dans le paiement de leurs salaires, c'est-à-dire depuis janvier dernier, une situation qui sera réglée dans les plus brefs délais.»