Il y a de cela quelques années à peine, nous nous exclamions face à des pays comme le Nigéria ou la Somalie « quels contrées dangereuses ! On ne peut s'y promener après 20 heures ! ». Aujourd'hui, ces paroles, nous ferions bien par commencer à nous les appliquer ! Ici, chez nous. Je suis sous le choc devant les chiffres affolants et affolés des kidnappings d'enfants. Le chérubin assassiné l'autre jour à El Achir. La petite fille retrouvée morte il y a quelques heures à peine à Bel-Abbés. Il ne passe pas un jour sans que l'on apprenne qu'un enfant a été enlevé, qu'un entrepreneur est séquestré et que des demandes de rançons ont été faites auprès de leurs familles. Les violences urbaines sont en marche dans notre espace. Doublées de violence « rurbaines » pour reprendre cette géniale trouvaille d'un sociologue algérien. Le tissu social et psychologique a été déchiré. Et personne pour le moment ne semble vraiment s'inquiéter de prendre la trousse d'intervention d'urgence dans laquelle se trouvent le fil et l'aiguille afin de repriser ce qui peut encore l'être. Attention ! Danger ! Allez ! A demain ! [email protected]