Ces génies qui font le bonheur de l'Occident dont les estimations d'ici à 2020 ou rien qu'en Europe on comptera plus d'un million de cadres d'origine algérienne, dont des dizaines de milliers à des postes de responsabilité significatifs. «Ils sont des dizaines de milliers de cadres algériens à faire le bonheur des économies occidentales dans tous les domaines. Ils sont majoritairement en France, au Canada, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Leur nombre qui évolue d'année en année, avoisine actuellement les 400 000. Dans le monde, essentiellement en Europe, des centaines de milliers de cadres et de chefs d'entreprise d'origine algérienne évoluent dans des secteurs économiques stratégiques (énergie, santé, TIC, finances…), de plus en plus à des niveaux décisionnels», affirme Fetah Ouzzani, président du Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (Reage), rencontré à l'ouverture de la première université d'été pour la communauté algérienne établie à l'étranger. Actuellement, il y a entre 40 000 à 60 000 cadres algériens vivant aux Etats-Unis et au Canada. Environ 10 000 compétences algériennes, titulaires d'un diplôme de magistère ou doctorat et qui ont gardé leur nationalité, travaillent depuis l'an 2000 aux Etats-Unis. Plus de 7 000 médecins et 3 000 informaticiens sont établis en Europe. En France, sur les 10 000 médecins immigrés recensés, 7 000 sont d'origine algérienne dont 50% sont des spécialistes et des centaines des chefs de service. Il y a également 100 000 entrepreneurs recensés en Europe. Ce sont là, des chiffres qui démontrent le potentiel et la richesse inépuisable que nous avons à l'étranger. Selon des experts, les compétences algériennes font gagner à leurs pays d'accueil 45 milliards de dollars. Outre les postes qu'ils occupent dans les différents secteurs économiques, les Algériens sont également omniprésents dans l'enseignement. Ils sont des milliers de professeurs qui enseignent dans de prestigieuses écoles et universités occidentales, mais aussi des chercheurs qui dirigent des instituts de recherche, et des laboratoires de renommée mondiale. A ce propos, M. Ouzzani affirme que dans toutes les universités françaises, on trouve au moins un enseignant algérien. Parmi ces cadres qui ont brillé par leur réussite à l'étranger, on peut citer Hamid Aït Abderrahim, professeur à l'université catholique de Louvain, en Belgique, qui est également le directeur de l'Institut des systèmes nucléaires avancés au Centre de l'énergie nucléaire du même pays ; Ahmed Chenna, responsable d'un laboratoire de médecine à San Francisco, Sid-Ahmed Benraouane, responsable du département stratégie managériale et organisation à l'université du Minnesota (USA) et Mourad Ouazi, consultant à Wall Street. Quant à la réussite la plus fabuleuse, c'est bien celle du Dr Elias Zerhouni, ex-directeur des Instituts nationaux de santé (NIH Etats-Unis), et qui vient d'être nommé au poste de conseiller scientifique au laboratoire français Sanofi-Aventis et bien d'autres..