Les cadres et chercheurs algériens établis à l'étranger, s'organisent de plus en plus en réseaux et associations. Le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (Reage), le Regroupement des algériens universitaires du Canada (Rauc), l'Association des jeunes et des étudiants algériens en France sont, entre autres, des associations de cadres, de chercheurs et même d'étudiants algériens, qui ont été créées ces dernières années. Elles portent des noms différents, mais elles ont le même but, à savoir s'unir et contribuer au développement de l'Algérie. «Notre but est d'aider les étudiants algériens qui poursuivent leurs études en France, car ils sont abandonnés. Nous récoltons de l'argent pour les aider à financer leurs études», explique Mehdi, président de l'Association des jeunes et des étudiants algériens en France, une association basée à Marseille. Le Rauc, quant à lui, a pour mission d'établir et de renforcer les liens entre la communauté universitaire algérienne établie au Canada et l'Algérie, mais aussi de promouvoir les échanges entre les institutions et les universitaires. En outre, il vise à participer à la réflexion sur le développement économique et social de l'Algérie ainsi qu'à organiser et à participer à des conférences et à toute autre activité universitaire en Algérie ou au Canada. Par ailleurs, il faut souligner que les cadres algériens établis à l'étranger ne s'organisent pas uniquement entre eux mais veulent également construire un partenariat solide et constructif avec les cadres de l'intérieur du pays. C'est un point, sur lequel les participants à la première université d'été pour la communauté algérienne établie à l'étranger, ont mis l'accent. «Le temps est venu de nous faire confiance et de nous rapprocher afin que la machine du développement puisse s'emballer dans de meilleures conditions», affirme Fetah Ouzzani, président du Reage, estimant que l'Algérie dispose de tous les moyens et ressources nécessaires pour cela.