Le 29 juin 2019, vingt sept ans déjà, jour pour jour, le Président Mohamed Boudiaf, fut assassiné, en prononçait un discours au palais de la culture d'Annaba. A cette occasion, Nacer Boudiaf, fils de Mohamed Boudiaf, un des leaders historiques de la Guerre de libération et ancien chef de l'Etat, a accusé Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense, et Mohamed Mediene, dit Général Toufik, ancien patron du renseignement algérien, d'être derrière le meurtre de son père à Annaba le 29 juin 1992.
Selon Nacer Boudiaf, dire la vérité concernant le meurtre de son défunt père, concerne les Algériens . « Les voleurs d'aujourd'hui (les responsables écroués actuellement), tout le monde les connait. C'est un détail. Mais la plus grande bande est (celle qui avait organisé) le meurtre de Boudiaf », a-t-il expliqué.
Et d'ajouter, « Parmi le groupe qui était à l'époque (aux commandes), certains sont décédés, d'autres sont toujours en vie. Il en reste deux qui sont connus : Khaled Nezzar et Toufik qui est actuellement en prison ». Pour Nacer Boudiaf, les généraux Nezzar et Toufik sont au courant de la vérité. La justice doit donc les convoquer, d'après lui. « Ce sont les premiers responsables », a-t-il conclu.
Les commanditaires du crime n'ont jamais été iniquités depuis le terrible cauchemar. Un officier présent sur les lieux et présenté comme dangereux militant « islamiste » répondant au nom de Boumaarafi, fut arrêté et présenté comme l'assassin présumé, puis condamné.