inédite que surprenante, Nacer Boudiaf rend publique la lettreenvoyée par l'assassin de Mohamed Boudiaf, Mebarek Boumaarafi, à la famille de l'ancien président du HCE, le haut comité d'Etat, qui a géré le pays après l'arrêt du processusélectoral de janvier 1992. inédite que surprenante, Nacer Boudiaf rend publique la lettreenvoyée par l'assassin de Mohamed Boudiaf, Mebarek Boumaarafi, à la famille de l'ancien président du HCE, le haut comité d'Etat, qui a géré le pays après l'arrêt du processusélectoral de janvier 1992. Dans la lettre manuscrite, publiéesur la page facebook de NacerBoudiaf, on apprend que le lieutenant-colonel Mebarek Boumaarafi a "agi" seul lors de l'assassinat deMohamed Boudiaf le 29 juin 1992. Boumaarafi, qui croupit en prison, indique avoir décidé d'assassiner leprésident Boudiaf en agissement"contre le système impie. L'idée d'opérer une opération-suicide m'est venue du temps de l'ancien président (...) mais cette idée a disparu de ma tête suite à l'ouverture démocratique", a écritl'assassin deBoudiaf. Mebarek Boumaarafi reconnaît que le président Mohamed Boudiaf était un homme "intègre" et"moudjahid, mais il est à la tête dusystème impie". S'appuyant sur desversets coraniques, l'auteur de la lettre,datée du 13 juillet 1992, soit 15 jours après l'assassinat, expliqueque la lettre a été écrite "à lademande d'un membre de la commissiond'enquête" composée pour élucider l'acte d'assassinat de Mohamed Boudiaf. Il s'engage qu'il est "le seul commanditaire et exécutant" e l'assassinat du Président Boudiaf. Mohamed Boudiaf, désigné présidentdu HCE en 1992, a été assassiné le 29 juin de la même année alors qu'il prononçait un discours au palais de la culture de Annaba. Dans la lettre manuscrite, publiéesur la page facebook de NacerBoudiaf, on apprend que le lieutenant-colonel Mebarek Boumaarafi a "agi" seul lors de l'assassinat deMohamed Boudiaf le 29 juin 1992. Boumaarafi, qui croupit en prison, indique avoir décidé d'assassiner leprésident Boudiaf en agissement"contre le système impie. L'idée d'opérer une opération-suicide m'est venue du temps de l'ancien président (...) mais cette idée a disparu de ma tête suite à l'ouverture démocratique", a écritl'assassin deBoudiaf. Mebarek Boumaarafi reconnaît que le président Mohamed Boudiaf était un homme "intègre" et"moudjahid, mais il est à la tête dusystème impie". S'appuyant sur desversets coraniques, l'auteur de la lettre,datée du 13 juillet 1992, soit 15 jours après l'assassinat, expliqueque la lettre a été écrite "à lademande d'un membre de la commissiond'enquête" composée pour élucider l'acte d'assassinat de Mohamed Boudiaf. Il s'engage qu'il est "le seul commanditaire et exécutant" e l'assassinat du Président Boudiaf. Mohamed Boudiaf, désigné présidentdu HCE en 1992, a été assassiné le 29 juin de la même année alors qu'il prononçait un discours au palais de la culture de Annaba.