Le classement académique des meilleures universités par InternetLab (Observatorio de Ciencia y de la Technologie en Internet, une section du Spanish Research Council) pour le second semestre de l'année 2011 a été publié en juillet 2011, sur la base de paramètres calculés sur la période de la première semaine de ce mois (http://www.webometrics.info). Le classement est basé sur des indicateurs de qualité des sites web des universités, qui tiennent compte de leur dimension, du volume d'informations stockés, de documents téléchargés, de leur visibilité dans les moteurs de recherche et des citations académiques. La thèse de départ des auteurs de cette classification par du principe largement admis, que le média internet constitue le véhicule de base pour la diffusion de la connaissance académique, et qu'en conséquence, l'évaluation des activités universitaires doit tenir compte de la capacité des universités à générer des connaissances et à les diffuser à travers la toile mondiale pour améliorer sa visibilité. En Algérie, la presse est peu tendre à ce sujet et de nombreux écrits se plaisent à traiter les universités algériennes de «bas de gamme», et par extension, si l'on se fie à cet article, toutes les universités maghrébines ne sont pas viables étant donné qu'à ce niveau de palmarès l'université Algérienne est mieux classée que les universités du Maroc ou de la Tunisie. Mieux encore, certaines universités Algériennes ont glané des centaines de places au classement mondial entre janvier 2011 et juillet 2011, comme le contre le tableau suivant : Aujourd'hui, sans vouloir s'engager dans une quelconque polémique, nous pouvons affirmer sereinement que la politique de visibilité mise en œuvre par le MESRS, commence à donner ses fruits, avec un souci constant de répondre également aux nombreuses règles et normes d'assurance de la qualité, appuyés par une vision d'excellence. Premier constat : Sur le top 20 des universités du maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie), l'Algérie arrive à positionner 10 universités, le Maroc 8 et le Tunisie 2 universités en juillet 2011 une avancée importante des universités algériennes . Second constat : les universités Algériennes on enregistré un saut qualitatif important dans le classement international. A la fin de 2008 seules les universités de Tlemcen et Batna étaient visibles dans ce classement. En janvier 2011 non seulement le nombre a sensiblement augmenté, mais l'université de Constantine prend le leadership à l'échelle du Maghreb. L'Exemple est que l'université de Constantine était à la 8360 place en 2009 et arrive à la 2142 place en 2011 soit un gain de plus de 6000 place, de même pour USTHB, Tlemcen, Sétif,… Aucune université et aucun pays n'a pu au bout de deux ans améliorer aussi sensiblement le classement de ses universités. A cet effet la politique mise en place par le Ministère de l'Enseignement Supérieur préconise qu'en l'an 2020 nous pourrons placer au moins trois universités au top 500. Cet objectif impliquera le plein engagement des responsables des entités de formation et d'enseignement supérieurs qui devront veiller à la mise en place d'une politique audacieuse de visibilité et de développement de contenus pour enrichir leur site web, construit aux normes de qualités et selon des standards universels. Mais le grand défi incombera à la communauté des chercheurs qui devront hisser aux premiers rangs leurs universités par des publications scientifiques à fort impact factor. Le Système National de Documentation en Ligne et les nombreuses initiatives engagées par le MESRS pour la mise en place d'un environnement adéquat à la dynamisation de la recherche constituent les premiers gages de réussite, que nous devons tous consolider.