Le ministre des Transports, Amar Tou, a indiqué mercredi qu'il n'y a pas de contacts avec les auteurs de l'acte de piraterie dont a fait l'objet, le 1er janvier, le vraquier battant pavillon algérien MV BLIDA. "Nous n'avons pas de contacts avec les auteurs de l'acte de piraterie, parce qu'ils ne communiquent pas", a déclaré à l'APS le ministre en marge d'une journée parlementaire sur la prévention routière tenue à l'Assemblée populaire nationale (APN). "Nous savons où le navire est, à tout moment, car nous avons au niveau du ministère le système COSS (un dispositif de veille pour la sûreté et la sécurité des navires) qui nous permet de situer le bateau", a ajouté le ministre. "Nous pouvons même grâce à ce système obtenir toutes les informations sur le navire et son inscription parce qu'il est enregistré à travers le monde. Nous pouvons le faire parce que les pirates n'ont pas encore coupé le système de communication qui est à bord du navire", a-t-il précisé.