L'université de Béjaïa et l'Agence nationale de promotion et de développement des technopoles ont signé lundi une convention cadre visant la mise en place à Béjaïa d'un incubateur de micro-entreprises, essentiellement dédiées aux technologies de l'information et de la communication (TIC). La signature de la convention, paraphée par les responsables des deux entités, s'est déroulée en présence, de Moussa Benhamadi, ministre de la poste et des TIC et parrain de l'opération. "Ce sera un espace privilégié pour permettre aux étudiants et aux diplômés de créer leur propre entreprise", s'est réjoui le ministre, estimant que l'opération est une consolidation des initiatives de même nature engagées déjà au sein de l'Ecole nationale polytechnique et de l'école nationale supérieure de l'Informatique. Les deux parties vont s'associer, à ce titre, pour agglomérer leur compétence et leur équipement, en vue de "coacher" des porteurs de projets, a souligné à ce titre le recteur de l'université de Béjaïa dont l'établissement a la particularité de disposer en son sein de la première école doctorale nationale en informatique, dotée de surcroît, d'une puissance connective de plus de 100 M/Bits, et qui va pouvoir mettre son expérience au service de ce cyberespace. A l'évidence, a-t-il précisé, sa tache, d'abord d'ordre scientifique et technologique, va se couvrir du souci d'améliorer l'employabilité des diplômés et leur insertion professionnelle. Cette convention a été signée en marge d'une visite de travail de deux jours du ministre dans la wilaya et au cours de laquelle, un constat de carence, voire d'insuffisance a été établi. Qu'il s'agisse de structures, d'équipements ou d'effectifs, relatifs au fonctionnement autant de la Poste que de la généralisation des systèmes informatiques, notamment l'accès à Internet, M. Benhamadi a affirmé que la wilaya de Béjaïa s'inscrit dans des indices inférieurs aux moyennes nationales. Aussi pour y remédier, d'importantes décisions ont été prises de sorte à assurer rapidement sa mise à niveau. En plus de son accord pour une dotation en équipements, en structures et en liaisons connectives, le ministre a pris la décision d'intégrer à des postes permanents tous les personnels, recrutés, à titre temporaire dans le cadre de l'emploi des jeunes, qu'il s'agisse des non diplômés ou des universitaires.