Les chefs d'Etat et de gouvernement européens considèrent que l'opposition libyenne, regroupée au sein du Conseil national de transition (CNT), est un interlocuteur "légitime" et appellent le dirigeant libyen, le colonel Maamar El-Gueddafi et son régime à démissionner "sans délai", a déclaré vendredi le président de l'UE Herman Van Rompuy. "L'opposition à Benghazi est considérée comme un interlocuteur politique légitime", a-t-il déclaré à Bruxelles à l'issue d'un sommet extraordinaire de l'UE sur la situation confuse en Libye. Les dirigeants de l'UE "saluent et encouragent le Conseil national de transition (CNT) basé à Benghazi (est), qui est considéré comme un interlocuteur politique" pour l'UE, et un interlocuteur "digne de foi", a encore dit M. Van Rompuy. Les dirigeants européens ont, en outre, décidé d'étudier "toutes les options" possibles pour "protéger la population civile" de Libye, a dit M.Van Rompuy. "Afin de protéger la population civile, les Etats membres (de l'UE) examineront toutes les options nécessaires, à condition qu'il y ait un besoin démontré, une base juridique claire et un soutien de la région", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'UE. "La sécurité des citoyens doit être assurée par tous les moyens nécessaires", a-t-il encore dit.