Une quarantaine d'athlètes algériens étaient dimanche sur la ligne de départ du marathon de Paris qui regroupe comme chaque année 40.000 concurrents, un nombre limité par les organisateurs. Drapeau national autour de la taille, Allali Boubekeur (32 ans) en est à sa 4e participation consécutive. "Lors de la 34e édition en 2010, j'avais réalisé ma meilleure performance sur la distance (2h45m). Et Aujourd'hui, je compte améliorer mon chrono et honorer mon pays", a confié à l'APS ce sociétaire du club de la Défense (Paris). Selon un manageur, de trois coureurs algériens, rencontré sur les Champs-Elysées, point de départ de l'épreuve, ouverte tant aux hommes qu'aux femmes, la participation de ses protégés "n'est pas seulement pour le plaisir du sport, mais pour améliorer la performance". "C'est une course tactique pour laquelle j'ai engagé deux coureurs réels et un lièvre", a-t-il dit. Rendez-vous incontournable des joggeurs du monde entier, le 35e marathon de Paris est couru, sur la bagatelle distance de 42,195 km, des Champs-Elysées jusqu'à l'avenue Foch en passant par Bastille, les Tuileries, Nation, Vincennes, pas un quartier n'échappera à ces coureurs (80% d'hommes) en quête de sensations fortes. Selon les organisateurs, les meilleurs réaliseront la grande boucle en moins de 2h30. Depuis huit ans, la victoire se joue entre Kenyans et Ethiopiens. L'athlète kényan Vincent Kipruto détient le record de la course en 2h05'47. Chez les femmes, il est l'œuvre de l'Ethiopienne Atsede Bayisa avec 2h22'04.