Au moins 30 Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés, hier, dans une série de frappes aériennes de l'armée sioniste dans le quartier de Shuja'iyya, à l'est de la ville de Ghaza, selon la Défense civile. Depuis l'aube de ce mercredi, «au moins 30 Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés dans une série de frappes aériennes et de massacres brutaux perpétrés par les forces d'occupation contre huit maisons dans le quartier de Shuja'iyya», a indiqué la Défense civile. L'armée d'occupation continue, en outre, de détruire des bâtiments résidentiels dans plusieurs villes, dans l'est de la bande de Ghaza. Les forces d'occupation ont repris leur agression le 18 mars contre la bande de Ghaza après une interruption de près de deux mois, consécutive à un accord de cessez-le-feu. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, les bombardements aériens de l'entité sioniste ont fait 1482 martyrs et 3688 blessés depuis le 18 mars, tandis que le bilan de l'agression sioniste contre l'enclave palestinienne s'élève à 50846 martyrs et 115729 blessés, depuis le 7 octobre 2023. Une Palestinienne de 30 ans est tombée en martyre mardi en Cisjordanie après avoir été la cible de tirs de soldats sionistes, a annoncé hier, le ministère de la Santé palestinien. Mana Ibrahim Mohammed Yaqoub, 30 ans, avocate et mère de trois enfants, est tombée en martyre près de Salfit, par des tirs de soldats sionistes, précise le ministère. La Défense civile dans la bande de Ghaza a annoncé mardi la mort en martyres de 19 personnes dans des frappes de l'armée d'occupation sioniste depuis lundi soir sur le territoire palestinien. L'entité sioniste a repris le 18 mars son agression génocidaire à Ghaza, faisant 1391 martyrs et 3434 blessés depuis cette date, après deux mois de trêve consécutifs à un accord de cessez-le-feu. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 50810 martyrs et 115688 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a exprimé son rejet de l'assaut donné mardi par les forces de l'occupation sionistes contre six écoles de l'agence onusienne et de la notification de leur intention de les fermer «dans 30 jours». Lazzarini a précisé, dans un message publié, mardi soir, sur les réseaux sociaux, que les écoles de l'Unrwa à El-Qods occupée «sont des installations qui fournissent une éducation aux enfants réfugiés de Palestine». Et de souligner qu'«environ 800 garçons et filles sont directement touchés par ces ordres de fermeture et risquent de ne pas pouvoir terminer leur année scolaire». « Les écoles de l'Unrwa sont protégées par les privilèges et immunités des Nations unies. Les entrées non autorisées et les ordres de fermeture émis aujourd'hui, constituent une violation de ces protections et représentent une révocation des obligations (de l'entité sioniste) en vertu du droit international», a dénoncé le patron de l'Unrwa. « L'Unrwa s'engage à rester et à fournir une éducation et d'autres services de base aux réfugiés palestiniens en Cisjordanie, y compris à El-Qods Est, conformément à la résolution de l'Assemblée générale qui a mandaté l'Agence», a tenu à souligner encore Lazzarini. Par ailleurs, des colons sionistes ont pris d'assaut l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la ville occupée d'El-Qods, sous la protection de la police sioniste, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. Les colons se sont introduits dans l'enceinte de la mosquée par groupes successifs, du côté de la porte des Maghrébins, ont mené des marches provocatrices et effectué des rituels talmudiques dans ses cours, souligne Wafa qui cite des témoins oculaires. Les forces d'occupation ont également renforcé leurs mesures militaires aux portes de la vieille ville d'El-Qods et de la mosquée Al-Aqsa, ajoute la même source. Troisième Lieu-Saint de l'Islam, la mosquée Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et soldats sionistes. Ces actes visent à judaïser la ville d'El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l'identité culturelle de la ville sainte.