Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a estimé jeudi que les difficultés enregistrées lors de la saison du Hadj de 2010 étaient "normales" expliquant que le Hadj "n'était pas un simple voyage touristique". Lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Ghlamallah a imputé les problèmes rencontrés par les hadjis lors de la saison du Hadj 2010 à la bousculade à Arafat et Minan, ajoutant que les autorités saoudiennes ont interdit la mise en place de centre de santé sur les lieux. "Les médecins ont accompli leur mission envers les hadjis", a-t-il souligné, affirmant que les médicaments étaient disponibles au niveau de la mission médicale algérienne et suffisant pour couvrir toute la période du Hadj. S'agissant de la rémunération des membres de la mission nationale du Hadj, M. Ghlamallah a indiqué que ces derniers étaient libres de dépenser le pécule qu'ils perçoivent en contrepartie de leurs services envers les hadjis. "Nul ne peut interdire le pèlerinage des membres de la mission", affirme d'autre part le ministre. Evoquant le choix des membres de la mission, M. Ghlamallah a indiqué que les ministères et les institutions concernés choisissaient les membres de la mission du Hadj, tels que les ministères des Finances, de l'Intérieur, des Affaires religieuses ainsi que les services de la protection civile. Le ministre a "catégoriquement" rejeté l'hypothèse de la surcharge au niveau des structures d'hébergement, indiquant que ce problème n'existait pas car "on ne peut affecter six personnes dans une chambre conçue pour en abriter trois ou quatre". Quant aux frais du Hadj pour la saison 2011, M. Ghlamallah a indiqué qu'ils s'élevaient à 221.000 DA.